Project X Zone (3DS)

19/01/2025 Gérald Mercey

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Joué

Project X Zone (3DS)

Développeur : Monolith Soft. / Banpresto

Éditeur : Bandai Namco Games

Dates de sortie :

Japon : 11 octobre 2012
USA : 25 juin 2013
Europe : 5 juillet 2013

Souvenez-vous de mes chroniques de Famicom Hero Retsuden sur Famicom (30 juin 2024) et de Namco X Capcom sur PS2 (28 septembre 2024). Vous voyez où je veux en venir ? Oui, le crossover ultime. Le premier mélangeait des licences de mangas et le second des licences de jeux vidéo. Malheureusement, aucun d’entre eux n’était parvenu jusqu’en occident. Mais Bandai Namco sentait bien que le potentiel était là et que Monolith Soft. pouvait très bien proposer un nouveau titre plus accessible et susceptible de toucher le monde entier. C’est ainsi que Project X Zone est né. Une sorte de monstre protéiforme regroupant les licences les plus folles de Namco, Bandai, Capcom et Sega. Et tout ça sur une console Nintendo.

Project X Zone (3DS)

Il s’agit encore une fois d’un T-RPG très classique (tour par tour et cases carrées), mais l’intérêt n’est pas là. L’intérêt, c’est le fan-service et l’effet « OH PURÉE IL EST DEDANS, LUI ? » quand on découvre un nouveau personnage. Mélanger les héros de Resident Evil, Dead Rising, DMC, Mega Man, Street Fighter, Valkyria Chronicles, Sakura Wars, Virtua Fighter, Space Channel 5, Shining Force EXA, Tales of Vesperia, Tekken, God Eater, Super Robot Wars, .hack ou encore Xenosaga (et j’en oublie), c’est tout de même très osé. Le plus difficile, c’est surtout de construire un scénario crédible avec tout ça. Pas de bol, ça… c’est raté.

Project X Zone (3DS)

Verdict : 14/20

L’exercice est sympathique et la réalisation de qualité (Monolith Soft. oblige). On se prend même à exulter en voyant certains coups spéciaux aussi impressionnants qu’un super de Marvel VS Capcom 2. Mais une fois passée la surprise et la joie de la nouveauté, on se retrouve devant un jeu très conventionnel dont le scénario n’a aucun foutu sens. Alors on continue sans conviction (quand la difficulté s’y prête), histoire de dire qu’on l’a terminé. Et puis on le range gentiment dans un coin de sa collection, en se jurant qu’on n’y touchera plus. C’était sympa, mais on va oublier d’y rejouer. Mais c’était sympa.

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