Radiata Stories

04/05/2023 Gérald Mercey

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Joué

Radiata Stories (PS2)

Développeur : tri-Ace

Éditeur : Square Enix

Dates de sortie :

Japon : 27 janvier 2005
USA : 6 septembre 2005

Le destin de certains jeux échappe à toute logique. Prenez par exemple Radiata Stories. Développé par un des meilleurs studios japonais, tri-Ace, qui nous avait déjà offert à cette époque les premiers Star Ocean et Valkyrie Profile, il a été édité par une société révérée partout dans le monde, Square Enix. Ses graphismes sont soignés et rarement vus sur PS2. Ses musiques sont très engageantes et issues du cerveau génial de Noriyuki Iwadare (Grandia 1&2, Lunar…). Ajoutons à cela que son système de combat est dynamique et en temps réel, que l’on peut recruter jusqu’à 176 personnages et qu’il faudra refaire le jeu pour tous les glaner, en plus d’un donjon secret. Il y a également un cycle jour/nuit qui fait que les PNJ se baladent et vaquent à leurs occupations. Que dire de plus ?

Radiata Stories (Jap)

Eh bien que même s’il s’est relativement bien vendu au Japon, Radiata Stories a été un flop aux États-Unis, compromettant ainsi sa venue en Europe. Bon, il faut bien avouer qu’appeler le héros « Jack Russel » (oui, comme les chiens), que faire des héros recrutés des personnages non jouables en combat, que ne pas faire évoluer tant que ça le système de combat durant la courte durée de vie du soft, et que se rendre compte que les musiques sont sympatoches mais loin d’égaler les réelles œuvres du maître n’aide pas à prendre Radiata Stories au sérieux. D’ailleurs, son personnage principal est à cette image : il intéresse le joueur un temps, jusqu’à ne plus trop le passionner.

Verdict : 15/20

Radiata Stories est objectivement un bon RPG, que les joueurs ont finalement découvert et apprécié bien après sa sortie. Il est un peu la pierre angulaire d’un désintéressement chronique des joueurs occidentaux pour les jeux tri-Ace (ce qui s’est passé ensuite pour Resonance of Fate, Exist Archive, Star Ocean : the Last Hope…). Car tout ce dont les gens se souviennent vraiment à propos de Radiata Stories, c’est qu’on peut frapper n’importe quoi ou qui avec son pied, et qu’on le fait tout le temps, parce que c’est marrant. Un souvenir un peu léger...

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