Realms of Arkania: Blade of Destiny (PS4, Xbox ONE)
Développeur : Crafty Studios
Éditeur : UIG
Dates de sortie :
- PC (dématérialisé) : 30 juillet 2013
- Xbox ONE : 9 mai 2017
- PS4 : 24 juillet 2017
Sur le papier, faire un remake de Blade of Destiny (voir ma chronique d’hier pour la version originale) était une excellente idée. Le jeu était de qualité et l’Œil Noir bien plus connu qu’à l’époque (ou pas). Et puis, comment ne pas apprécier un remake qui ne trahit pas le matériaux original, mais qui respecte tous ses aspects ? Oh, vous allez vite voir ça…
Au départ, ce remake de 2013 ne devait sortir que sur Steam, ce qui le disqualifie automatiquement dans mes colonnes. Mais je me dois de vous en informer, tant l’histoire est triste. Le titre fut en effet classé dans les plus mauvais jeux de la plateforme, avec en sus un score Metacritic désastreux de 18/100. Il faut dire qu’il était sorti en n’étant pas terminé, bourré de bugs et même pas traduit dans certains parties. Oui, il était parfois toujours en Allemand. Chaud.
Après avoir subi plus de 30 patchs en moins de six mois (ça fait tout de même beaucoup), ce RPG devint enfin jouable, mais la presse l’avait tellement démonté qu’il était largement trop tard. Il fallut attendre 2017 et une improbable sortie en boîte sur les consoles de salon de l’époque pour qu’un intérêt renaisse chez les fans de l’Œil Noir. Enfin, un intérêt mitigé tout de même, car si le jeu est tout à fait jouable, il n’en reste pas moins très, TRÈS complexe et lent à en mourir. Il reprend en cela tout ce qui faisait l’original, en y ajoutant des temps d’attente qui n’ont strictement aucun intérêt.
Verdict : 10/20Ce jeu n’est pas mauvais en soi, il est juste inadapté à son époque de sortie (et très moche). En 2017, il est clairement inutile de traîner une réalisation poussive et mal calibrée juste pour coller au système de base. Il aurait été intelligent de TOUT retravailler afin de coller aux attentes légitimes des joueurs. Après, le jeu est intéressant… Si vous avez 2 heures pour trouver 4 quêtes, et 2000 pour le reste. J’exagère, mais on n’en est pas loin. Préférez-lui l’original, qui mérite largement plus qu’on s’y attarde.