Robot Warlords / Velvet File (PS2)
Développeur : Nexus Interact.
Éditeur : Dazz (J) / Midas Games, BigBen (Eu)
Dates de sortie :
- Japon : 10 août 2000
- Europe : 14 décembre 2001
Un concept novateur, de la stratégie de haute volée, une qualité de gameplay inattaquable, des dialogues ciselés… Voici ce que ne contient absolument pas Robot Warlords. Au moins, vous êtes prévenus.
Fin 2001, certains d’entre vous avaient peut-être remarqué dans les linéaires une jaquette horrible à base de méchas moches, une sorte de Mechwarrior du pauvre promettant des combats de robots absolument ridicules. La quatrième de couverture proposait des images minuscules de robots, et un texte faisant penser à un jeu d’action. Pas de bol, Robot Warlords était en fait un T-RPG au tour par tour et aux cases carrées. Mais avec une pareille jaquette, impossible de le savoir. Bravo.
Pompant à l’extrême le principe de Front Mission, Robot Warlords essaye de couper l’herbe sous le pied de Square qui n’a toujours pas sorti d’itération de sa saga de T-RPG de méchas sur PS2 fin 2000 (FM4 sortira fin 2003). Pour faire bonne figure, le titre essaye d’être très, très complet en proposant des parties amovibles sur les méchas, des stratégies complexes et… des tableaux Excel dans le manuel ! Sans rire, ce jeu est une sorte de blague : il se veut super réaliste, alors que sa réalisation tient plus du bricolage avec des bouts de scotch.
Verdict : 05/20Robot Warlords aurait pu être intéressant, s’il n’avait pas été codé avec les pieds. L’interface est honteuse et incompréhensible, l’action est plus lente qu’une course d’unijambistes aveugles dans le sable, les musiques feraient dégobiller même un fan de Jul, le scénario est incompréhensible, le livret est abscons et imprimé tellement petit qu’il vous faudra des lunettes, les doublages français sont à pleurer de rire (ou de honte)… Non, rien ne vient sauver ce titre qui n’est même pas sorti aux USA.
Fun fact : au Japon, le jeu aura une seconde version qui éliminera certains bugs et ajoutera la compatibilité avec l’imprimante popegg de Sony (oui, une imprimante PS2) pour vous permettre d’imprimer un… papercraft. Au secours.
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