Rogue Galaxy (PS2)
Développeur : Level 5 / SCEJ
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Dates de sortie :
- Japon : 8 décembre 2005
- USA : 30 janvier 2007
- Europe : 5 septembre 2007
Rogue Galaxy est pour moi une énigme, tant je ne comprends pas l’engouement qu’ont pu avoir pour lui les joueurs de l’époque. Comprenez-moi bien : Rogue Galaxy est un jeu magnifique. Sa version occidentale a mis entre un et deux ans à sortir (un an pour les USA et deux pour la France), mais cela valait le coup : refonte totale des textures, amélioration du gameplay, jeu et cinématiques plus fluides… pour une fois nous n’avons pas été volés sur la marchandise. Non, le problème ne vient pas de la technique –irréprochable, comme souvent avec Level-5 -, ni de son scénario. Le jeu tourne autour de l’épopée d’un jeune pirate de l’espace et de sa volonté d’en voir toujours plus… Oui, vous avez déjà vu ça dans Skies of Arcadia, mais cette-fois on parle du vrai espace, avec des planètes à visiter ! Cela multiplie donc les environnements, les ambiances, les musiques, etc.
Le système de combat est lui-aussi très intéressant, avec changement à la volée du personnage actif et moult joyeusetés qui égayent les bastons. Il y a de plus quelques chasses de monstres cachés qui valent le détour, quand on aime la baston.
Alors, pourquoi suis-je mitigé à propos de Rogue Galaxy ? Tout bonnement parce que la linéarité du jeu le rend soporifique à outrance. Du début à la fin du scénario principal, dans toutes les quêtes, dans tous les environnements possibles… on fait toujours la même chose. Les donjons sont structurellement identiques, et on se borne à repérer un point sur la carte et à le rejoindre.
Verdict : 15/20Alors, oui : Rogue Galaxy est magnifique. Oui, il est jouable. Oui, ses cinématiques sont incroyables et il est probablement dans le top cinq des plus beaux RPG de la console. Néanmoins, je m’y suis ennuyé comme rarement dans un jeu. Je me suis demandé si tout cela en avait vraiment valu la peine, ou si j’avais simplement suivi un fil d’Ariane sans avoir de réel choix, ni même de volonté. Rogue Galaxy, c’est le déterminisme sous forme de RPG.
Mais purée, qu’il est beau !