Sacred (PC)
Développeur : Ascaron
Éditeur : Take 2 Interactive / Koch Media / Red Ant
Dates de sortie :
- Sacred : mars 2004
- Sacred Plus : octobre 2004
- Sacred Underworld : août 2005
- Sacred Gold : août 2005
Dans un monde où le hack & slash était toujours dominé par Diablo 2, une poigné de développeurs allemands décidèrent d’en lancer un nouveau. Oui, avec beaucoup moins de moyens. Oui, tout en 2D. Oui, qui tournait sur n’importe quelle config, mais avec quelques ralentissements. Oui, personne n’y croyait. Oui, c’était génial.
Ascaron n’a développé que des jeux de stratégie en temps réel et des jeux d’action, pourtant son plus gros carton fut Sacred, un action-RPG pur et dur. Calqué sur tous les classiques du genre, il s’en défait pourtant avec facilité, ne serait-ce qu’avec son arbre de talents très touffu… mais surtout parce qu’il est designé à la main, et pas grâce à de la génération procédurale. Il est particulièrement fourni, avec plus de 200 quêtes annexes (pas très compliquées) et une storyline classique : un sorcier invoque un démon et vous allez devoir buter tout ça pour sauver le monde. La routine.
Sacred fut suivi quelques mois plus tard d’une extension gratuite ajoutant des quêtes et des régions. Enfin, on put essayer Sacred Underworld un an plus tard. Cette extension prend place après la fin du jeu, et augmente encore la durée du vie. Il s’agit en gros d’un second jeu, mais qui demande d’avoir l’original pour tourner.
Mais la meilleure version de Sacred reste Sacred Gold : Sacred Plus et Sacred Underworld sur une seule galette. Notez que la version que je possède est en plus agrémentée de deux jeux… c’est dire si Ascaron a essayé de tirer de cette licence un maximum de pognon afin de sortir la suite !
Verdict : 16,5/20
Sacred est un excellent jeu, beau et efficace. On ne s’y ennuie jamais, que ce soit en solo ou en multi. De plus, ses extensions sont très intéressantes, et très franchement ce premier Sacred donne vraiment envie de vite essayer la suite. Celle-ci verra le jour quelques années plus tard, et cela coulera la société. Mais nous verrons cela un autre jour !
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