Saigo no Yakusoku no Monogatari (PSP)
Développeur : Imageepoch
Éditeur : Imageepoch
Date de sortie : 28 avril 2011
Il est grand temps, après 329 chroniques, de nous pencher sur le cas d’mageepoch. Pourvoyeuse de RPG entre 2005 et 2015, cette société japonaise a connu une progression en dents de scie sous l’impulsion de son directeur, Ryoei Mikage. Il s’agit en outre du premier titre d’Imageepoch en tant que producteur, sous la collection « j-rpg ». Cela ne portera pas chance à la société, qui disparaîtra seulement quatre ans plus tard…
« Saigo no Yakusoku no Monogatari » pourrait se traduire (à la louche) par « l’histoire de la dernière promesse ». Ce titre exclusif à la PSP et assez bien travaillé visuellement (ce qui n’est pas une constante chez Imageepoch) est un dungeon-RPG en vue subjective assez mature qui sort des codes habituels du genre, du moins au Japon. Il met en avant plusieurs personnages vivant dans un monde assez rude anciennement lié à la magie, mais qui disparaît peu à peu au profit de machines sans pitié qui déglinguent tous les magiciens qui passent.
Là où il ne faut pas trop déconner dans Saigo no Yakusoku no Monogatari, c’est dans la gestion de ses personnages. En effet, la permadeath est ici le maître-mot et si jamais l’un de vos copains décède en combat, il restera mort et la suite (et la fin) du jeu en sera affectée. Une violence un peu sévère, même si pour mourir il faut davantage que voir les HP d’un personnage arriver à zéro. Attention, il y a tout de même un personnage tellement important que sa mort sera immédiatement synonyme de game over. Histoire de rajouter un peu de fun au titre…
Verdict : 16/20Avec ses 7 personnages jouables, ses graphismes en 3D de haute qualité, ses doublages excellents, ses combats tendus et son script loin d’être sorti d’un épisode des Bisounours, Saigo no Yakusoku no Monogatari aurait mérité une durée de vie à la hauteur. En effet, le jeu se termine assez rapidement et on reste quelque peu sur sa faim quand on ne fait que suivre le scénario principal. Néanmoins, il est vraiment d’excellente facture et mérite largement le détour.
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