Saiyuki : Journey West (PlayStation)
Développeur et éditeur : Koei
Date de sortie (Japon) : 11 novembre 1999
Date de sortie (USA) : 13 août 2001
Encore un Tactical-RPG ? Oui, mais beaucoup plus simple et jouable que la plupart des softs à base de cartes gigantesques et d’affrontements armés. Dans Saiyuki, vous allez revivre – le titre est explicite – la fameuse histoire chinoise du « voyage vers l’Ouest ». Vous ne connaissez pas ? Mais si, dites-vous qu’il y a un dieu-singe qui se bat avec un bâton géant et qui se nomme Son Goku. Oui, la base de Dragon Ball, c’est ça. Et de tant d’autres, en passant…
Vous jouez le rôle classique du moine Sanzo, qui doit voyager vers l’Ouest afin de… Bon, disons que la sauvegarde du monde en dépend. C’est original, tiens.
Le jeu reprend le système de combat et surtout le moteur graphique du jeu Hōshin Engi, sorti en 1998 sur PlayStation, lui-même issu d’une autre légende chinoise. Mais si Hōshin Engi n’est jamais sorti du territoire nippon, Saiyuki est allé jusqu’aux rivages américains. Bon, pas européens, hein, faut pas pousser non plus.
Extrêmement classique dans son exécution et son système de jeu, Saiyuki permet aux joueurs de passer un moment très agréable dans des affrontements tactiques qui n’ont rien de compliqué. Je le rapproche ainsi d’un jeu plus récent : God Wars : Future Past (PS Vita, PS4, Switch et PC).
Chose amusante, le moine qui est le protagoniste principal peut être défini en tant que… femme, au début du jeu. Un choix intéressant, puisqu’il pourra changer quelques passages et dialogues – sans toutefois modifier le cours du scénario.
Verdict : 14,5/20
Très facile, Saiyuki en devient une sorte de fable racontée, dans laquelle on vit les affrontements avec le sourire. Son scénario est intéressant, ses personnages attachants, ses graphismes réussis et les transformations des héros en monstres géants très amusantes – mais rarement utiles. Il n’a pas fait grand bruit lors de sa sortie à l’époque (ce qui s’est ressenti sur ses ventes, médiocres), mais il aurait mérité un meilleur sort. Je l’ai beaucoup apprécié à l’époque, et je le refais sans honte tous les trois ou quatre ans.
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