Seiken Densetsu : Final Fantasy Gaiden / Final Fantasy Adventure / Mystic Quest (Game Boy)
Développeur : Square
Éditeur : Square / SunSoft / Nintendo
Dates de sortie :
- Japon : 28 juin 1991
- USA : 1er novembre 1991
- Europe : 2 janvier 1993
Seiken Densetsu est (encore !) un cas spécial dans l’histoire du RPG. Le nom a tout d’abord été donné en 1987 à un jeu devant sortir sur Famicom Disk System (Seiken Densetsu : the Emergence of Excalibur). Celui-ci avait même été teasé dans des publicités au Japon ainsi que dans le livret du jeu FDS Hao Kun no Fushigina Tabi, et devait tenir sur… 5 disques ! Cette ambition démesurée capota, et Square proposa aux joueurs qui avaient déjà précommandé (en les remboursant) de se rabattre sur leur nouveau jeu : Final Fantasy.
Plus tard, en 1991, le nom fut réutilisé pour un A-RPG très qualitatif assez proche de Zelda, qui fut le premier dans l’immense saga Seiken Densetsu (la série des Mana), en tant que spin-off abusif de Final Fantasy. Devant son succès, la décision fut prise de l’éditer en occident - en censurant les étoiles de David qui y figuraient. Mais quel nom lui donner ? Bah, la licence Final Fantasy commençait à cartonner aux USA, alors autant forcer un peu : le jeu se nommera juste Final Fantasy Adventure aux States. Décidément.
Puis, quand la sortie se précisa pour l’Europe, nouveau dilemme : Final Fantasy n’était toujours pas arrivé sur ces terres désolées... Que faire ? Bah, Final Fantasy : Mystic Quest venait de sortir chez l’Oncle Sam sur SNES, et la version européenne était prévue pour 1993. Alors on a viré le nom « Final Fantasy » du titre, et hop, les Européens ont eu droit à deux Mystic Quest pour le prix de deux : un sur Game Boy, et un sur SNES (Mystic Quest Legend). On se fout de nous ? Si peu.
Verdict : 18/20
À part cela, Seiken Densetsu reste un jeu exceptionnel pour la Game Boy. Il s’agit tout de même de la première apparition d’un Mana, et c’est une fabuleuse entrée en matière. Le jeu est devenu culte partout, quel que soit son nom. Et cela prouve bien que même sans la mention « Final Fantasy », un jeu peut se vendre : il suffit pour cela que le jeu soit bon.
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