Senkaitaisen – from the TV Animation Senkaiden Hōshin Engi (PlayStation)
Développeur : Bandai
Éditeur : Bandai
Date de sortie (Japon): 29 juin 2000
Vous vous souvenez de l’anime « Senkaiden Hōshin Engi », sorti en 1999 ? Non ? Il est pourtant paru aux USA en 2001 sous le nom de « Soul Hunter » (et en France en DVD chez Déclic Images). Toujours pas ? Et si je vous dit qu’il est basé sur le manga « Hoshin Engi », également appelé « Hoshin - L'Investiture des Dieux », lui-même inspiré d’une légende chinoise. Rien ? Eh bien vous venez de comprendre pourquoi quasiment personne – y compris au Japon – ne connaît le RPG Senkaitaisen. D’ailleurs, j’écris Senkaitaisen en un seul mot car c’est écrit comme cela sur la tranche du jeu, mais « Senkai Taisen » serait plus approprié, même si cela ne rend pas le jeu plus visible.
Bon, maintenant que vous connaissez le degré infime de la hype liée à ce jeu, je vais vous achever : si vous ne connaissez pas la série animée, vous ne comprendrez rien. Dommage, car cette série n’est pas franchement la plus réussie du monde, alors la regarder juste pour ça… En gros, l’action se passe plus de mille ans avant Jésus-Christ, et un empereur est sous le charme d’un démon à l’apparence d’une très belle femme. Forcément, cela crée des problèmes et les dieux décident donc de confier à un cinglé la mission de capturer 365 démons. Une fois cela fait, le peuple sera sauvé. La drogue, c’est mal.
Verdict : 07/20
Que dire ? Que même si le jeu est composé de cinq scénario (en fait sept, mais c’est secret), il se termine en quelques heures ? Que même si certaines idées sont originales, comme des passages en shoot’em up vus de derrière (à la Space Harrier, mais en nul), elles sont totalement plombées par un gameplay et des graphismes à la rue ? Que le scénario est totalement barré (à moins que le fait de rencontrer un cyborg en -1100 ne vous étonne pas plus que ça), mais insupportable à cause de dialogues à rallonge et absolument pas dynamiques ? Que les combats au tour par tour sont soporifiques et ne concernent que des combats de boss scriptés à mort ? Eh bien voilà, c’est dit. Bisous.
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