Septerra Core : Legacy of the Creator (PC)
Développeur : Valkyrie Studios
Éditeur : Monolith Prod. / TopWare
Date de sortie : 26 octobre 1999
Chez Viacom New Media, on avait sorti en 1994 le jeu d’aventure MTV's Beavis and Butt-Head in Virtual Stupidity, qui fut un gros succès. La même team de développement a ensuite commencé à travailler sur un RPG « à la japonaise » sur PC. Malheureusement, Viacom décida en 1997 de fermer sa succursale de Chicago, et ainsi de sceller le destin de Septerra Core. Les développeurs décidèrent alors de fonder leur propre société, de racheter les droits du jeu, et... de le terminer. Un si bon début d’histoire ne pouvait pas mal se terminer, n’est-ce pas ? Eh bien…
Septerra Core est ce genre de jeu que l’on imagine être sorti de l’imagination d’un adolescent un peu fou. Calqué sur les archétypes du J-RPG classique, il se mélange pourtant au RPG occidental (et surtout à ses nombreux dialogues). Fort d’un tour par tour des plus basiques, son système de combat s’articule autour de cartes à jouer qui vous permettent de lancer des sorts. Sauf que dans les faits… vous n’allez pas les utiliser tant que ça, vu qu’avec un peu d’entraînement, vous pourrez faire très – trop ? – mal avec vos armes.
Mais le problème principal de Septerra Core (outre un nom à coucher dehors), c’est sa lenteur. Celle de ses animations, celle de ses combats, celle de ses dialogues, celle de ses déplacements, celle des chargements avant chaque combat… Bref, c’est lent. Et quand c'est lent... Oui, c'est chiant (ce n'est pas vulgaire, ça rime).
Verdict : 13/20Septerra Core est un jeu amusant, pour peu qu’on puisse lui accorder du temps. Linéaire, mou du genou et avec des décors quasiment volés à la direction artistique de Final Fantasy VII (sérieusement, on est parfois à la limite du procès), il est quasiment incroyable qu’il soit actuellement en vente sur GOG.com. Et pourtant.
L’équipe comptait ensuite développer un nouveau jeu sur Xbox. Ils produisirent quelques trailers… et fermèrent la boutique. Mais cette fois, ils ne revinrent jamais. Une histoire décidément très triste.
Retrouvez An RPG a Day sur Facebook et Instagram