Shenmue (Dreamcast)

06/10/2024 Gérald Mercey

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Joué

Shenmue (Dreamcast)

Développeur : Sega AM2

Éditeur : Sega

Dates de sortie :

Japon : 29 décembre 1999
USA : 7 novembre 2000
Europe : 1er décembre 2000

1986. Ryo Hazuki n’est pas vraiment un adolescent comme les autres. En rentrant au dojo familial de Yokosuka, il voit son père se faire molester par un homme particulièrement puissant. Un Chinois nommé Lan Di, qui va également dérober un artefact : le Miroir du Dragon. Avant de partir, Lan Di achève le père de Ryo, qui va mourir dans ses bras. S’en suivra une quête folle dans laquelle Ryo va jurer de venger son père, même s’il faut pour cela aller jusqu’en Chine… alors qu’il ne connaît encore absolument rien à la vie et à l’adversité.

Shenmue (Dreamcast)

Projet ultime du développeur Yu Suzuki, Shenmue fut à la fois le jeu le plus abouti de la Dreamcast et celui qui précipita un peu plus Sega vers la banqueroute. Malgré des ventes faramineuses pour un jeu DC (plus de 1,2 million de ventes), cela ne suffira pas à sauver la société d’un destin pas forcément très rose.

Shenmue (Dreamcast)

Shenmue est considéré par beaucoup (dont moi) comme une expérience ultime de simulation de vie, tant les possibilités d’interaction avec les PNJ et l’environnement sont légion. On vit littéralement le quotidien de Ryo Hazuki, dans un monde réaliste et pertinent, cherchant des petits boulots pour réussir à acheter des informations ou simplement un billet pour voyager à la poursuite de Lan Di. Le réalisme est le maître-mot de Shenmue, et il faut bien avouer qu’on y croit dur comme fer, dans ce monde en perpétuelle évolution grâce à une gestion du temps et de ses cycles absolument hors pair.

Shenmue (Dreamcast)

Verdict : 19/20

Véritable révolution à l’époque, Shenmue ne souffre finalement que d’une maniabilité un peu rigide liée au manque de second stick sur la manette de Dreamcast. Néanmoins, passer à côté de cette expérience fabuleuse peut aisément s’assimiler à de la haute trahison pour les esthètes du RPG, tous genres confondus. Chaque joueur a son anecdote préférée. Chaque joueur peut pleurer à la simple évocation de certains passages ou musiques. Il s’agit tout simplement d’un jeu intemporel et inoubliable.

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