Développeur : Tamsoft
Éditeur : D3 Publisher (J) / Midas (EU)
Dates de sortie :
Souvenez-vous, le 25 mars 2023 je vous avais expliqué ce qu’était SIMPLE, une gamme de jeux japonais pourris vendus à prix cassé, histoire de remplir les blancs entre les sorties de vrais titres au Japon. Aucun d’entre eux n’étaient parvenus jusqu’à nous, sauf quelques rares exceptions… Dont le « chef-d’œuvre » incontesté qui nous intéresse aujourd’hui.
Le titre japonais signifie : « Le donjon-RPG : le château où vivent les monstres », et c’est en substance le seul scénario. L’intro est assez ridicule, puisqu’elle essaye de vous faire gober 6 pages de texte ridicule en 30 secondes, alors que derrière défilent des dessins que vous ne pouvez pas humainement regarder. Magique.
Pas de scénario, donc, et un principe de D-RPG japonais classique : case par case, tour par tour. On ne sait pas ce qui se passe, j’ai même eu du mal à connaître le nombre de mes HP, tant tout est confus (en fait, un sort les faisait remonter, alors que je pensais être empoisonné). Sinon, le menu est ignoble et rempli de bugs, les objets sont pour la plupart inutiles (dommage, on en annonce plus de 2000 sur la jaquette japonaise), les graphismes sont grotesques et mélangent un peu trop le vert « acide » et le violet « donjon sado-maso », les ennemis sont pitoyables (on se fait attaquer par des oiseaux… dans un sous-sol), le gameplay est dénué de toute finesse… Mais les musiques sont peut-être ce qui choque le plus : mélange de techno et de koto (instrument de musique japonais), elles pourraient être amusantes dans un autre contexte. Mais dans un D-RPG, elles cassent juste la tête.
Eternal Quest est insupportable. Que ce soit à cause des sauvegardes qui obligent à retourner sur l’écran d’accueil, de sa répétitivité, de sa difficulté inutile, de la confusion de son interface ou de… Bah, allez. Pas la peine d’en rajouter. Il est sorti 20 ans trop tard, et il ne vous manquera pas. Promis.