Soul Nomad & The World Eaters / Soul Cradle & The World Eaters (PS2)
Développeur : Nippon Ichi Software
Éditeur : NIS / NIS America / KOEI
Dates de sortie :
- Japon : 15 février 2007
- USA : 25 septembre 2007
- Europe : 20 juin 2008
En 2007, NIS avait assez de poids pour imposer en occident ses T-RPG bien barrés issus de l’univers de Disgaea. Pourtant, la société édite d’autres jeux tactiques et se dit qu’elle n’a qu’à les exporter également. Ainsi arrive sans grand fracas Soul Nomad & The World Eaters (Soul Cradle en japonais) dans les bacs du monde entier.
Sorti sans vraiment de promotion, Soul Nomad est un tactical-RPG très différent de ce que NIS nous proposait alors. On oublie le côté humoristique de Disgaea, on lorgne plutôt du côté du drame et des combats d’armées, car au lieu de contrôler des personnages, il s’agit plutôt de gérer des troupes.
Le scénario s’axe sur le personnage principal, qui a fusionné avec une épée démonique investie par l’âme du chef des dévoreurs de mondes, Gig, afin de l’empêcher de recommencer à… détruire tout ce qui existe. Forcément, Gig veut absolument se défaire de ce carcan et va le faire savoir. En gros, les dialogues vont parfois être légers, mais le propos général ne le sera pas.
Dans Soul Nomad, on retrouve les attaques folles de la saga Disgaea : coups éclatants, attaques aériennes, destruction massive… Le jeu a beau être en 2D, il est magnifique et n’a pas à pâlir devant des productions plus connues et respectées.
Verdict : 16/20
Soul Nomad & The World Eaters est un excellent jeu de stratégie au tour par tour, et le simple fait qu’il ait été édité en France (en anglais, n’exagérons pas) est un miracle. Alors pourquoi bouder son plaisir ? Surtout qu’il est ressorti récemment sur Switch, mais j’y reviendrai bientôt…
Il est à noter que le personnage de Lujei Piche est également présent au casting d’un autre jeu, mais cette fois de Vanillaware (avec NIS, tout de même) : GrimGrimoire. Un crossover assez amusant, mais comme presque personne n’a joué à GrimGrimoire et à Soul Nomad chez nous, il n’amusera que moi.
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