South Park : le Bâton de la Vérité (PS3, PS4, Xbox 360, Xbox ONE)
Développeur : Obsidian
Éditeur : Ubisoft
Dates de sortie :
- PS3, Xbox 360 : 6 mars 2014
- PS4, Xbox ONE : 13 février 2018
Si vous ne connaissez pas l’univers de South Park, pas besoin d’aller plus loin : vous ne comprendrez rien. Si vous êtes fan de South Park, vous possédez déjà le jeu. Voilà, bonne journée !
Plus sérieusement, South Park : le Bâton de la Vérité est un RPG atypique qui reprend à l’identique les caractéristiques graphiques de la série satirique américaine. Les développeurs d’Obsidian (oui, ceux qui ont fait Neverwinter Nights 2 ou encore Fallout : New Vegas) ont scrupuleusement respecté le cahier des charges de Stone et Parker (les réalisateurs de la série), puisqu’ils ont travaillé avec eux pour élaborer le scénario et le cœur du jeu : son système de combat. TOUT est parfait dans ce RPG. Le jeu part même d’un arc scénaristique de la série pour s’y insérer complètement et devenir un épisode (ou plusieurs, car le jeu est long) à part entière. Et c’est crédible.
Le système de combat est de manière assez inattendue un tour par tour assez fin et terriblement drôle. Il faut apprécier l’humour de la série, certes, mais c’est vraiment de l’or en barre (de rire). Dites-vous simplement que lors de la création de votre personnage (qui est un nouveau venu à l’école de South Park), vous pouvez choisir entre quatre classes : guerrier, mage, voleur... et juif. Je pense que je n’ai pas besoin d’en dire plus : ce jeu n’est ni pour les enfants, ni pour les gens sans second degré.
Verdict : 18,5/20
Contre toute attente, South Park : le Bâton de la Vérité est un exceptionnel RPG au tour par tour. En fait, il est le RPG au tour par tour qu’aucun développeur n’osait sortir en 2014, à mi-chemin entre le old-school vraiment classique de son système et la folie totale de son lore et de son scénario. J’ai pris un plaisir immense lorsque j’y ai joué, et très honnêtement je ne peux que vous le conseiller si vous avez plus de 18 ans. C’est peut-être gore et très vulgaire, mais c’est aussi excessivement profond et dénonce tout autant la société de consommation actuelle qu’un GTA.
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