Space Hulk (PS3, PS Vita, PS4, PC)
Développeur : Full Control
Éditeur : Full Control / FunBox (PSV)
Dates de sortie :
- PC : 15 août 2013
- PS3, PS Vita US : 1er septembre 2015
- PS3, PS Vita Euro : 23 octobre 2015
- PS4 US : 31 août 2016
- PS4 Euro : 9 septembre 2016
Il est toujours difficile de toucher à une légende, même si celle-ci l’est surtout pour une génération qui finalement n’en a plus grand-chose à faire. C’est le cas de Space Hulk, Rolls du jeu de plateau tactique il y a plus de 30 ans. De nombreuses itérations en jeux vidéo ont vu le jour, rarement avec brio. Quelle fut ma grande surprise d’en voir éclore une en 2015. Oui, parce que j’avais totalement zappé le fait qu’elle était déjà sortie en 2013 sur PC. Impossible de trouver le jeu dans un magasin en France, j’ai dû me procurer la version européenne PS Vita sur Internet… en Italie (mais c’est bien la version française). Ça sentait déjà le sapin.
Bon, eh bien on peut dire que Space Hulk fait exactement ce pour quoi il a été créé : rendre compte sur un écran de jeu vidéo d’une partie de jeu de plateau tactique. Sauf que si les deux choses sont différentes, eh bien c’est pour une bonne raison. Là où sur une table on va pouvoir réfléchir posément et annuler - avant un jet de dé, bien entendu - un mouvement que l’on pensait utile mais qui ne l’est pas, eh bien on ne peut pas le faire dans le jeu. Moralité : on décède. Le jeu est extrêmement punitif, et même si la difficulté est aussi ce que l’on adore dans les jeux de plateau, c’est assez frustrant quand on transpose ça en T-RPG au tour par tour.
Verdict : 12/20Le jeu est sombre. Il est également difficile sans réelle raison, à cause de la raideur avec laquelle sont gérées les règles. Bien entendu, les jets de dés sont souvent ratés (mais c’est mon lot d’éternel fumble-man, ce n’est pas forcément la faute du soft). Il ne s’adresse bien évidemment qu’aux fans de Space Hulk qui seraient en rade de joueurs. C’est à dire à tous les fans de Space Hulk. Les autres peuvent allègrement passer leur chemin, ils ne trouveront rien qui les fera rêver. Par contre, ils risquent d’avoir peur des Terminators pendant leurs prochaines nuits…