Spectrobes : Origines (Wii)
Développeur : Genki
Éditeur : Disney Interactive Studios
Dates de sortie :
- USA : 18 août 2009
- Europe : 18 septembre 2009
- Japon : 17 juin 2010
Après deux épisodes pas vraiment folichons sur 3DS développés par Jupiter (dont je vous ai parlé le 19 octobre et le 1er novembre 2023), la licence Spectrobes devait se diversifier afin de vraiment percer auprès des joueurs. Ainsi, elle deviendrait une forte et grande licence pouvant se permettre un film au cinéma. Il suffit de regarder s’il y a eu un film pour comprendre que tout ne se passa pas comme sur des roulettes…
Disney décida cette fois de laisser le développement du jeu à Genki, une société spécialisée dans les jeux… de course. Et pourtant, ils ont fait un boulot très convaincant, du moins visuellement. Pour le reste, ce troisième opus souffre du même défaut chronique que ces prédécesseurs : les mini-jeux pour obtenir les Spectrobes. Cette fois-ci, il faudra tout d’abord secouer la wiimote pour déterrer la créature, puis utiliser divers objets de précision (bombe, laser, marteau…) avec toujours un mouvement bien lourd à gérer. Une fois, deux fois… Et comme d’habitude, on finit par trouver ça tellement répétitif qu’on ne veut plus rien réveiller.
L’histoire est, à nouveau, sympathique mais pas vraiment transcendante. Les Krawls sont là, il faut les combattre avec des Spectrobes, bla bla bla, fin de l’histoire. Rien de nouveau sous le soleil, et on voit bien que Disney a beau insister, rien n’est vraiment à tirer de cette licence qui n’a pas un lore assez fourni – ou tout bonnement intéressant - pour permettre une exploitation à grande échelle. La faute à un manque de fun, à mon sens.
Verdict : 14,5/20Petit A-RPG honnête, Spectrobes : Origines souffre des même défauts que ses aînés. Son mode deux joueurs n’ajoute pas vraiment de relief au titre, tant cette option est inutile (le second joueur dirige un Spectrobe en combat en temps réel). Assez sympa pour des enfants – le cœur de cible de la licence -, ce jeu n’arrivera pas pour autant à leur faire acheter des produits dérivés. Exit donc ces faux Pokémon chez Disney. Au moins, ils auront essayé.
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