Star Ocean : The Second Story (PlayStation)

02/06/2024 Gérald Mercey

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Joué

Star Ocean : The Second Story (PlayStation)

Développeur : tri-Ace

Éditeur : Enix / Sony (US/EU)

Dates de sortie :

Japon : 30 juillet 1998
USA : 31 mai 1999
Europe : 12 avril 2000

La sortie du second Star Ocean fut un succès mondial. Bon, de manière très décalée sur trois ans : 1998 au Japon, 1999 aux USA et… 2000 en Europe. La PS2 était déjà sortie chez nous, c’est dire s’il était un peu tard…

Star Ocean : The Second Story (PlayStation)

Bref, au Japon le jeu est sorti à la bonne époque, même si pour 1998 il n’était pas vraiment raccord avec la débauche de 3D (moche) qui remplissait les bacs des revendeurs. En effet, Star Ocean 2 fait la part belle à une 2D très travaillée pour ses environnements de villes et de donjons (comme dans FFVII, en gros) et pour ses personnages. Certes, la carte du monde et les combats sont baignés dans de la 3D (pas folle), mais le cœur du jeu repose sur un travail artistique incroyable en deux dimensions.

Star Ocean : The Second Story (PlayStation)

Motoi Sakuraba, comme à son habitude, a pondu une OST de qualité reconnaissable entre mille. Bon, je vous avoue que les thèmes de Star Ocean 2 sont chers à mon cœur car ils me rappellent une masse considérables de souvenirs, mais j’avoue assez aisément que le style de Sakuraba a tendance à m’endormir à la longue. Fort heureusement, les pistes rock de la bande-son cassent les sempiternels plages « piano / flûte » et rafraîchissent agréablement le tout.

Star Ocean : The Second Story (PlayStation)

Les esprits chagrins (dont ma personne) ont bien objecté à l’époque que certains passages étaient niais à mourir, mais cela ne nuit pas trop au jeu. Et la difficulté aberrante du dernier donjon et l’impossibilité de s’en extirper pour passer quelques niveaux est certes problématique, mais une sauvegarde bien placée arrange vite le tout.

Verdict : 18/20

Star Ocean 2 est une valeur sûre. On peut y jouer tranquillement en mode classique, ou accélérer les combats en semi-actif ou en full-actif (l’action étant plus forte). On peut surtout s’y immerger pendant des dizaines d’heures sans jamais se lasser, tant le scénario et le lore sont consistants. On ne peut décemment pas passer à côté de ce titre sur PlayStation, et je vous donnerai demain quelques infos supplémentaires que vous ne connaissez probablement pas.

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