Steal Princess / Steal Princess: Tōzoku Ōjo (DS)
Développeur : Climax Entertainment
Éditeur : Marvelous / ATLUS
Dates de sortie :
- Japon : 31 juillet 2008
- USA : 19 mai 2009
Steal Princess… Encore un jeu qui vaut un rein (un petit) de nos jours, sans franchement être un jeu qui fera date dans l’histoire de RPG. Pourquoi ? Parce qu’il n’en est pas un. Enfin, si. Ou pas.
Annoncé avec force fanfares au Japon, Steal Princess comptait sur le fait qu’il était développé par le légendaire studio Climax Entertainment (LandStalker, Shining Force, Key of Heaven…) pour se vendre comme des petits pains. Il était même prévu qu’il soit la suite de LandStalker (enfin, la seconde suite, je vous expliquerai), en mettant en avant une héroïne volant dans les temples sacrés. Si vous avez joué à LandStalker, cela devrait vous dire quelque chose. Bref, une carrière internationale se profilait à l’horizon. Ce fut un peu plus compliqué.
Le jeu est construit dans ses phases de dialogues et sa narration comme un RPG. D’ailleurs, l’éditeur japonais Marvelous et surtout l’éditeur américain ATLUS sont tous deux spécialisés dans la promotion de RPG. Lorsque l’on lance le jeu, on y est : cut-scene dramatique, personnages bien dessinés et dialogues dans de jolies boîtes, requête du roi du coin… tout y est. Et puis on lance le jeu, qui se trouve être une succession de 150 niveaux qui ressemblent plus à de mini-énigmes un peu à base de plateformes, beaucoup à base de puzzles. On se dit qu’il y a eu maldonne, qu’on s’est fait enfler et qu’il va falloir se faire rembourser. Sauf que quand on rencontre, de temps à autre, un boss… le jeu devient un A-RPG dynamique, sans logique. C’est comme si l’on avait pris LandStalker, et qu’on l’avait découpé en 150 tronçons minuscules.
Verdict : 13/20
Je ne sais pas quoi dire sur Steal Princess, à part qu’il est unique. Enfant improbable du puzzle-plateforme et du RPG, il est absolument unique. Et rare. Malheureusement, sa sortie européenne qui avait été planifiée (et datée !) par Rising Star Games fut annulée à la dernière minute. Autant vous dire que cela le rend encore plus rare. Mais pas meilleur.