Stranger (PC)

Quand on a la boîte du jeu Stranger entre les mains, on ne sait pas trop quoi penser. Le logo et l’illustration font penser à l’iconographie du dernier album d’un mauvais groupe de black metal, mais on voit tout de même le logo des développeurs qui rassure. En effet, le studio Fireglow russe est assez connu auprès des amateurs de stratégie pour sa saga Sudden Strike. Et puis on retourne la boîte qui est anormalement grosse pour une notice et un CD (pas un DVD, hein !). Là, on voit le logo d’Anuman et on commence à sentir l’arnaque.

Tout d’abord, Strager est moche. Pas à vomir, mais en 2007 il était déjà très vilain par rapport aux autres jeux du même genre. La palme de la nullité ne revient pas à ses graphismes in-game, mais plutôt à ses cut-scenes « explicatives » dessinées comme une BD. Mais alors, attention : il s’agit d’une BD vraiment très mauvaise, mal dessinée, mal encrée et avec des dialogues écrits par un enfant de 10 ans qui ne serait pas du tout premier de sa classe de CP (je vous laisse réfléchir à cette vanne). Pour parachever le tout, ces séquences sont doublées en français par des personnes qui ont appris la lecture hier. Magique.

Ensuite, Stranger est très, très lourd à manier. L’IA des ennemis est débile, et les alliés sont victimes d’un pathfinding qui s’apparente à un accident sur l’A6 pendant les grandes vacances. Rien ne va, RIEN. Oh, et le côté RPG, c’est parce que les troupes prennent de l’XP pour évoluer et qu’on peut forger des armes. C’EST TOUT.