Sudeki

26/05/2023 Gérald Mercey

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Joué

Sudeki (Xbox)

Développeur : Climax

Éditeur : Microsoft Game Studios

Dates de sortie :

USA : 20 juillet 2004
Europe : 24 août 2004
Japon : 14 juillet 2005

Ne vous laissez pas avoir, il ne s’agit pas du studio japonais Climax qui a réalisé Sudeki, mais bien du groupe anglais responsable d’autres bons jeux… mais moins. Néanmoins, Sudeki n’est pas un jeu à la manque, même s’il était très mal parti avec moi à cause de sa jaquette racoleuse et de ses doublages français loin d’être merveilleux. Et pourtant…

Sudeki

Sudeki est un des rares RPG à être exclusifs à la Xbox. Bon, il fut ensuite porté sur PC (Microsoft Game Studios oblige), mais le titre avait déjà été oublié. Ce qui frappe tout de suite le joueur, c’est la volonté de ressembler à un jeu asiatique. Les noms des personnages sonnent comme des noms asiatiques, les visages en 3D montrent des yeux « manga » bien trop gros, le scénario est un classique des JRPG (princesse protégée par le héros, guerre entre pays)… Et pourtant, tout le reste est bel et bien occidental. Enfin, le reste… la baston, en gros.

Le système de combat, en bon action-RPG du coin, ne fait pas dans le détail : deux des quatre personnages sont jouables à la troisième personne (comme pendant l’exploration des villes et des donjons), et deux autres s’utilisent en mode FPS. Ce mélange des genres peut déstabiliser au départ, mais il convainc au bout de quelques heures. Et ce qui est vraiment excellent, c’est que vous pouvez passer de l’un à l’autre à tout moment. Très honnêtement, c’est assez sympatoche.

Ajoutons à cela des coups spéciaux monstrueux (et assez jolis), des combos très utiles et une customisation des personnages pas mal faite, et vous obtiendrez un titre qui se laisse faire avec un réel plaisir. Et comme je vous le disais, je n’étais pas convaincu quand je l’ai reçu.

Verdict : 15/20

Sudeki est un jeu qui ne fait pas d’erreur (à part le côté sonore qui est tout de même très peu intéressant), mais qui reste assez plat. Il est en outre assez court (une dizaine d’heures), et sera donc une sorte de « bon souvenir » auquel on se raccrochera quand on y repensera. Sauf qu’on y repensera assez peu, finalement.

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