Développeur : Konami
Éditeur : Konami
Dates de sortie :
Après avoir évoqué Suikoden III le 12 janvier car il s’agit du moins connu de la saga en France, je me devais de revenir aux sources pour pouvoir la traiter dans son ordre chronologique.
Bien évidemment, il faut saluer l’audace de Konami d’avoir sorti un pareil titre hors du Japon. Mais c’était encore l’époque où Konami croyait en ses licences et leur donnait la possibilité de s’épanouir. Notons que cette époque est révolue.
Le scénario de Suikoden est probablement ce qui a le plus marqué les joueurs, en cela qu’il met en place une structure narrative classique, qui sera renversée par la suite. Le héros, Tyr, est le fils d’un général de l’Empire et a sa carrière toute tracée. Mais par un concours de circonstances, il va se rendre compte que le peuple souffre sous le joug de ceux qu’il prenait pour des héros, et il deviendra le leader des forces de la Résistance.
La version Saturn, sortie à la toute fin de vie de la console, est bien plus étoffée que la version PlayStation puisqu’elle dispose d’une nouvelle intro, de nouveaux endroits à visiter et monstres à occire, ainsi que d’une refonte graphique sur les couleurs qui ne fait pas de mal. Notez également la laideur de la jaquette US, qui mérite le pilon.
Verdict : 18,5/20
Tout est bon dans Suikoden : scénario, musiques (un travail collégial titanesque), quêtes annexes (récupérer les fameuses 108 étoiles du destin, soit 108 personnages), gameplay multiple dans les affrontements… C’est également pour cela qu’il a si bien fonctionné : on ne s’y ennuie jamais. Gageons que c’est là la clef d’un excellent RPG, non ?
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