Summon Night 2 (PlayStation)
Développeur : Flight Plan
Éditeur : Banpresto
Date de sortie : 2 août 2001
Nous avons vu le mois dernier le cas du premier épisode de la gigantesque saga Summon Night. Comme il y a une ribambelle de jeux, cela me permettra de vous montrer à quel point nous avons été lésés en occident en n’ayant jamais eu accès (ou si peu, vous verrez) à ces bijoux.
Ce qui frappe dès le départ, c’est que Flight Plan n’a pas daigné porter son second jeu sur la PlayStation 2, alors qu’elle était en plein essor et sortie depuis déjà presque un an au Japon. C’est en fait assez normal, puisque la PS2 lisait indifféremment les jeux PS2 et PS1. Ainsi, le Japon fut-il assez fourni en jeux de qualité sur PS1… que les joueurs mettaient dans leur PS2. Cela a permis de ne pas perdre un marché très florissant et d’en gagner un nouveau, tout en vendant des consoles. CQFD.
Encore meilleur que Summon Night, ce second épisode narre les aventures d’un apprenti de la Faction Bleue qui veut prouver au monde sa valeur (au choix entre deux, garçon et fille, cela ne changeant que son type d’attaque). On tombe bien entendu dans le cliché classique du jeune qui va entreprendre un voyage initiatique avant de sauver le monde, mais très honnêtement ça passe crème tant tout est bien amené. Les voix digitalisées aident également à apprécier les personnages.
Le système de combat ne diffère pas du précédent – et tant mieux car il est excellent -, et on navigue en terrain connu. Les animations sont parfois exceptionnelles et les effets visuels très réussis. Il y a fort peu de choses à redire à ce titre, tant il est chiadé à fond.
Verdict : 16/20Summon Night 2 reprend tout ce qui a fait les beaux jours de son prédécesseur, mais dans un écrin beaucoup plus qualitatif. En effet, les visuels sont très travaillés et n’ont rien à envier à ceux d’un jeu de chez Square, par exemple (avec quelques années de retard, tout de même). L’intro est également magnifique, avec une chanson de qualité et des animations qui mettent bien dans l’ambiance. Encore une fois, un excellent travail pour l’année 1998… mais tout de même assez normal pour 2001.
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