Summon Night (PlayStation)
Développeur : Flight Plan
Éditeur : Banpresto
Date de sortie : 6 janvier 2000
Nous avons déjà vu ensemble qui était Flight Plan, avec les critiques de Black/Matrix 1 et 2. Mais la série la plus marquante de ce studio est Summon Night, qui comporte 13 jeux (6 canoniques et 7 spin-off). Il s’agit d’une ribambelle de T-RPG à cases carrées des plus classiques, mais qui a eu son petit succès au Japon.
Si vous ne connaissez pas le marché japonais, vous ne pouvez pas comprendre qu’ils aient pu lancer une saga avec 50000 exemplaires écoulés (ce sont les ventes de cette version PS). Mais le Japon n’a pas du tout les mêmes standards que l’occident en ce qui concerne un « hit » qui mérite une suite, et tant mieux.
Dans Summon Night, vous dirigez un personnage (à choisir entre quatre) qui a été magiquement appelé dans une ville médiévale bizarre et surtout en ruines (avec des morts dès le début du jeu)… pour sauver le monde. Comment ça, ce n’est pas très original ? Non, c’est vrai. Mais heureusement, tout s’arrange par la suite.
Manifestement, Summon Night a su copier largement sur d’excellents T-RPG comme FF Tactics ou Tactics Ogre, et il est objectivement magnifique. Alors, cela peut paraître facile pour un titre daté de l’an 2000, mais croyez-moi : ils n’étaient pas tous aussi jolis. Techniquement très qualitatif, il sait ménager assez de suspense pour le joueur afin que celui-ci aille au bout de l’aventure sans s’ennuyer. J’ajoute que les voix lors des nombreux dialogues sont digitalisées, et ce tout le long de l’aventure.
Verdict : 15/20
On peut largement gloser sur le fait que Summon Night est très, TRÈS proche graphiquement de T-RPG très connus, et qu’il en reprend même certaines animations. Néanmoins, ce jeu reste particulièrement agréable à faire, tant par son scénario que par son système simple, mais efficace. Alors oui, il n’y a rien de transcendant, rien de complexe ou rien de nouveau, si ce n’est la possibilité d’invoquer des bêtes magiques. Pourtant, on ressort très joyeux d’une session de Summon Night… et c’est probablement pour cela que la saga s’est par la suite largement étoffée.