Tales of Phantasia: Narikiri Dungeon

Ah, ça faisait bien deux semaines que je ne vous avais pas parlé de Tales of Phantasia… Alors qu’il restait encore quelques données à vous fournir. Aujourd’hui, je vais vous informer sur sa suite. On verra demain si… Enfin, bref, on verra bien demain.

Tales of Phantasia a en effet bénéficié d’une suite, qui comme d’habitude n’a pas dépassé la frontière de l’archipel nippon… mais vous commencez à connaître la chanson, malheureusement. Cette suite, étonnamment, est sortie sur une console moins puissante que le jeu original. En effet, en 2000 les versions Super Famicom et PlayStation de Tales of Phantasia étaient déjà sorties, alors voir une suite de ce jeu sur Game Boy… Néanmoins, ce RPG s’en tire largement avec les honneurs, voire avec les félicitations du jury.

Graphiquement, Tales of Phantasia : Narikiri Dungeon est plutôt impressionnant. Certes, on ne cherche pas l’esbroufe sur Game Boy, et pourtant : les décors sont fouillés, les personnages dessinés en plein écran sur certains écrans sont très reconnaissables… Je regrette un peu le manque d’audace dans les couleurs et la palette un peu terne quand on met le jeu sur GBC ou Super Game Boy (il est compatible), mais c’est un détail. Les combats ne sont pas aussi dynamiques que sur consoles de salon, mais les développeurs ont créé le « Petit LMBS », une version édulcorée du LMBS de ToP : on oublie les sauts et les effets spéciaux, mais l’esprit et le temps réel (sauf lors de l’ouverture des menus) sont toujours là.