Tales of Phantasia: Narikiri Dungeon X

Nous avons vu hier la suite de Tales of Phantasia, sortie sur Game Boy en 2000. Eh bien sachez que dix ans plus tard, elle fut remasterisée en 3D sur PSP. Oui, rien que ça. Comme Tales of Phantasia a lui aussi eu droit à son remake PSP en 2006, la portable de Sony est donc la seule console sur laquelle on peut jouer à l’histoire dans son intégralité.

Que dire de ce Tales of Phantasia : Narikiri Dungeon X ? Eh bien, qu’il reprend tout ce qui a fait la gloire de la version Game Boy. Les classes sont toujours gérées par les vêtements utilisés (oui, une sorte de vétisphère, mais avant Final Fantasy X-2) et le scénario met toujours en avant des voyages temporels complexes et des séquences déchirantes. Mais les nouveautés sont légion ! Les décors sont bien entendu en 3D, même si les personnages et ennemis gardent leur 2D classique (et c’est tant mieux). Les musiques ont forcément été réenregistrées et mises à niveau par Motoi Sakuraba et Shinji Tamura. Certains personnages deviennent jouables (et pas seulement gérés par le CPU), et de nouveaux apparaissent, rendant le script bien plus fouillé qu’il ne l’était déjà.

Côté baston, le système de combat passe d’une version light sur Game Boy au AR-LMBS (Aerial-Real Motion Battle System), rendant les affrontement mille fois plus dynamiques (au bas mot). Il est évident que cela rend le jeu plus rapide et plus fluide, la lenteur de jeu étant le seul point noir de la version Game Boy. En outre, une jauge nommée Emotional Brave Gauge (EBG) augmente lorsque l’on frappe les ennemis et permet de lancer les attaques spéciales. Ainsi, pas besoin de points dédiés pour cela : cela force à rentrer dans le lard.