Développeur : Konami Software Shanghai
Éditeur : Konami
Dates de sortie :
Qu’est-ce qu’on peut faire en huit ans ? Éduquer un enfant jusqu’à la primaire, fabriquer une tour Eiffel en allumettes de huit mètres de haut, chercher la recette la plus goûteuse pour la sauce curry… Sauf chez Konami, où pendant huit ans on décide surtout de ne rien changer dans son approche des dungeon-RPG. En effet, Tao’s Adventure est une copie assez ratée d’Azure Dreams. On joue toujours un gosse. Ce gosse doit toujours aller en haut d’une tour immense surplombant une ville pour aller y chercher un œuf de monstre. Il rencontrera encore une fois un petit monstre qui va l’accompagner et l’aider. Il va de la même manière récupérer des œufs pour les faire éclore et gagner des familiers. Ces familiers seront eux aussi absolument inutiles et débiles. Bon, je crois qu’on a fait le tour…
Ah, non ! J’avais oublié que nous étions sur DS et qu’en 2005-2006 il FALLAIT ABSOLUMENT que les développeurs utilisent les capacités spécifiques de ce matériel incroyablement technologique qu’est l’écran tactile (depuis cette époque, c’est beaucoup moins étonnant). Ainsi, pour lancer une magie le joueur doit dessiner une rune à l’écran. Oui, à chaque fois. Oui, ça ne sert à rien puisqu’il n’y a pas d’enjeu étant donné qu’il s’agit de tour par tour. Oui, on déteste le faire et ça rend dingue.
Tao’s Adventure est très, très, très peu intéressant. Il n’est pas trop moche (sans être fou, hein !), mais n’offre presque rien au joueur qui s’y lance. Il est fidèle au principe de dungeon-RPG japonais, et c’est bien son souci : il est tellement proche des standards japonais qu’il aurait dû rester sur l’archipel nippon.