Terra Phantastica (Saturn)

La Saturn a eu, comme j’ai pu maintes fois vous le montrer dans mes pages, droit à de très nombreux et excellents T-RPG à la fin de sa vie - en 1998. Mais dès 1996, un titre singulier pointa le bout de son nez sur les étals japonais. Et croyez-moi, on a raté quelque chose en occident avec ce titre !

Terra Phantastica exhale quelque chose de magnifique rien qu’en regardant sa jaquette. On sent la qualité du design d’Akihiro Yamada (Front Mission 3, Saiyuki Journey West, Meremanoid, Mystic Ark, rien que des jeux incroyables) qui suinte immédiatement de tous les pores des artworks de ce titre exemplaire.

Alors qu’une horde de dragons et de démons attaquent et envahissent le château de Mys (si ma mémoire est bonne), le temple voisin émet une lumière divine et vient frapper le sol, y déposant une jeune femme tenant en sa main l’épée de la prophétie. Elle chasse immédiatement les assaillants, puis tombe dans les pommes. Cette femme qui ignore jusqu’à son nom, ne sait pas ce qu’elle fait là, ni pourquoi son ombre n’a pas de tête… Mais le jeune dauphin du royaume (qui vient de perdre sa famille dans l’attaque) sait qu’il s’agit de la réincarnation de la déesse sans nom à laquelle il avait lui, donné un patronyme quand il était enfant. Elle est là pour veiller sur lui, envoyée par les cieux. Et il est bien décidé à battre la campagne avec elle pour botter le train de tout ce qui est méchant.

Côté gameplay, Terra Phantastica est un excellent T-RPG mélangeant les attaques d’unités avec une stratégie basée sur les zones d’attaque et les placements. Une fois le coup pris, il faut bien avouer que tout est délicieux dans ce jeu, et surtout beau à pleurer.