The Chronicles of Riddick – Escape From Butcher Bay (Xbox, PC)

06/06/2024 Gérald Mercey

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Joué

The Chronicles of Riddick – Escape From Butcher Bay (Xbox, PC)

Développeur : Starbreeze Studios / Tigon Studios

Éditeur : Vivendi Universal / Sierra

Dates de sortie Xbox :

USA : 1er juin 2004
Europe : 13 août 2004
Date de sortie PC : décembre 2004

Je sais que pour certains il est compliqué d’assimiler un FPS au monde du RPG. Et pourtant The Chronicles of Riddick – Escape From Butcher Bay est largement plus un RPG à mes yeux qu’un Harvest Moon ou un Tail of the Sun… Bref, n’allons pas nous fâcher avec le monde entier, et sachons simplement apprécier ce que nous offre Vin Diesel.

The Chronicles of Riddick – Escape From Butcher Bay (Xbox, PC)

Car c’est bien lui qui est à l’origine de ce projet, étant donné que les studios Tigon lui appartiennent. Bon, Starbreeze est tout de même responsable du plus gros du développement, mais tout de même... Escape From Butcher Bay est un FPS à haute teneur rôlistique, mais cela n’est pas évident immédiatement. On y incarne bien évidemment Riddick, le fameux natif de la planète Furya, tentant de s’extirper d’une prison de haute sécurité (Butcher Bay). Mais si l’on a l’impression que le jeu est un FPS pur sucre, à l’usage on est obligé de constater qu’il faut user de divers stratagèmes pour arriver à ses fins, et la plus importante est… de faire de nombreuses quêtes annexes pour les prisonniers de Butcher Bay et d’interagir intelligemment avec eux.

The Chronicles of Riddick – Escape From Butcher Bay (Xbox, PC)

La résolution des combats est elle aussi plus fine que le simple « boum-boum le chargeur dans les gencives », et implique bien souvent la furtivité, les poings ou la persuasion. J’ai pris un plaisir incroyable à jouer à ce jeu, et à me délecter de ce mélange des genres qui avait enfin un sens, au cœur d’un scénario simple mais diablement efficace.

Verdict : 18,5/20

À l’époque de sa sortie, Riddick était tout simplement le meilleur jeu sur Xbox. Il cartonnait dans tous les domaines : musiques, doublage (Vin Diesel se double lui-même), graphismes, ambiance, immersion, intelligence des quêtes… Certes, il ne s’agit pas d’un RPG à proprement parler, mais il sait distiller assez d’éléments de rôle pour figurer dans mes colonnes. Et il mérite en tous les cas de figurer dans votre ludothèque. D’urgence !

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