Développeur : Sandcastle
Éditeur : Electronic Arts
Dates de sortie :
The Immortal est un mini dungeon-crawler très scénarisé, dans lequel vous – un magicien très qualifié - devez errer au milieu d’un dédale d’une cinquantaine de salles sur huit niveaux. Et dans chaque salle, il y a des pièges. Non, en fait chaque salle EST un piège, et vous êtes la mouche qui essaye de s’extirper des mailles de cette toile d’araignée permanente. Le jeu propose plus de 30 manières de mourir, et la violence graphique est très, TRÈS explicite (décapitation, électrocution, démembrement, éviscération et j’en passe…). Vous passez littéralement votre vie (vos vies, en l’occurrence) à mourir, et si vous n’êtes pas prévenu, vous risquez de devenir dingue en moins de deux minutes. Mais ceci est le sens même du titre : mourir pour être meilleur la fois suivante. Le jeu est assez court (moins d’une heure) si vous ne mourez pas, mais pour cela il faudra passer un TRÈS long moment à comprendre comment faire. Die-and-retry-style, mais niveau hardcore.
Verdict : 17/20
Pour comprendre et apprécier The Immortal, il faut adhérer à la philosophie du jeu, accepter les combats difficiles en temps réel à base d’évitements et de parades (avec une jauge de fatigue !), supporter la frustration induite par sa propre nullité… mais également apprécier les moult animations de très haute qualité, les musiques qui mettent dans l’ambiance et les graphismes crus qui choquaient à cette époque. Sauf sur NES, où Nintendo a pratiqué une censure rendant le jeu totalement inintéressant (avec seulement 7 niveaux). La valeur sûre reste très clairement l’itération Mega Drive : abordable, jouable et facile à utiliser.