The Lost Child (PS4, PS Vita, Switch)
Développeur : Crim
Éditeur : Kadokawa Games / NIS America
Dates de sortie :
- Japon (PS4, Vita) : 24 août 2017
- Monde (PS4, Vita, Switch) : 19 juin 2018
Issu de Capcom, passé chez Clover Studio, Sawaki Takeyasu est l’un des artistes japonais un peu barrés du monde du jeu vidéo. Designer de génie, (DMC, Steel Battalion, Ōkami…), il fut également l’instigateur du titre un peu spécial El Shaddai, qui faisait la part belle à un mysticisme enivrant et à une réflexion bien pétée sur la religion. Suite à cela, Takeyasu décida de racheter la propriété intellectuelle d’El Shaddai et de fonder son propre studio, Crim, afin d’exploiter son lore. C’est ainsi qu’est né The Lost Child, un RPG totalement à l’opposé du gameplay d’El Shaddai. Bizarre ? Oh, que oui…
The Lost Child était au départ prévu uniquement sur PS Vita et PS4, comme quasiment tous les dungeon-crawlers japonais de cette époque. On y retrouve bien entendu le tour par tour propre à ce type de titres, mêlé à une base de visual novel et un fond d’exploration sommaire. Très clairement une recette trop japonaise pour que le jeu ne fasse un carton mondial.
Objectivement, le scénario du jeu est intéressant. Se déroulant dans un Japon actuel, il met en avant des thèmes sombres, comme le suicide. Bon, on se rend vite compte que tout est en fait relié à des mondes parallèles qui renferment des monstres… Des monstres issus des principales religions, par exemple. Ouais, vous avez compris : c’est très proche de Shin Megami Tensei. Trop, peut-être…
Verdict : 13/20Mécaniques basiques, discussions un peu trop longues, système de combat déjà vu mille fois… On est loin du renouveau d’un Mary Skelter (voir ma chronique du 27 janvier 2023), par exemple. Le jeu n’est pas vraiment passionnant, et la touche El Shaddai ne suffit pas à le rendre plus attractif. On peut trouver cent fois mieux ailleurs, et surtout bien mieux réalisé. Il ne suffit pas d’avoir de vagues idées pour être un développeur compétent, il faut également savoir les transformer en or. Ici, vous n’aurez que du cuivre, rien de mieux.
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