The Witcher / The Witcher Enhanced Edition (PC)
Développeur : CD Projekt Red
Éditeur : Atari
Dates de sortie :
- Version originale : octobre 2007
- Enhanced Edition : septembre 2008
J’ai eu la chance de rencontrer en exclusivité l’équipe de développement de The Witcher en 2005 lors de l’E3, parce qu’ils avaient vu mon badge presse et que mon prénom était le même que celui de leur héros. Je finis ainsi dans une suite du Staple Center (pas le budget pour un vrai stand au Convention Center), avec des bières (plein) et des fruits frais (moins), devant un jeu PC qui n’avait ni éditeur, ni grand-chose de terminé. Et j’ai tellement été soufflé par ce que j’ai pu voir que j’ai décidé une fois rentré en France d’en faire la couverture du magazine que je dirigeais à l’époque, « RPG. ». Mais même si je croyais foncièrement en ce jeu, je n’aurais jamais pensé qu’il deviendrait ce qu’il est devenu : un des piliers du RPG occidental de ces quinze dernières années.
L’histoire de The Witcher est adaptée des œuvres littéraire de l’auteur polonais Andrzej Sapkowski. Très peu connues hors de Pologne – pour ne pas dire pas connues du tout -, les aventures de Geralt de Riv ont pourtant tout pour être compilées en un lore très Tolkiennesque de jeu vidéo. The Witcher propose trois angles de caméra et des combats en temps réel basé sur un système de combos ressemblant à celui de Vagrant Story. On doit changer d’arme, de style de combat, utiliser des potions afin de se fortifier… Bref, tout était un peu nouveau et frais avec ce jeu.
Verdict : 17/20Majestueux, intelligent et avec un personnage non-manichéen de premier ordre, The Witcher est l’incarnation du jeu de rôle occidental. Sa version « Enhanced » sortira un an plus tard (mise à jour gratuite pour les possesseurs de l’original) et corrigera les minces erreurs du titre (chargements, bugs mineurs), tout en ajoutant deux aventures ! C’est la version ultime, avant un prochain remake…
Fun fact : Sapkowski céda les droits à CD Projekt contre moins de 10000 euros (35000 zlotys) car il ne croyait pas au projet, et a refusé les royalties qu’on lui proposait. Une bien mauvaise affaire !
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