The World Ends With You

13/05/2023 Gérald Mercey

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Joué

The World Ends With You (DS)

Développeur : Jupiter

Éditeur : Square Enix

Dates de sortie (DS) :

Japon : 27 juillet 2007
Europe : 18 avril 2008
USA : 22 avril 2008

Date de sortie sur Switch : Octobre 2018

Attention, OVNI. Développé par le studio qui a il y a très longtemps sorti le Game Boy Camera, des dizaines de Picross et des jeux sur Pokémon Mini, The World Ends With You est le genre de jeu qu’on n’aurait jamais imaginé voir un jour, auquel on ne veut pas forcément jouer, que bizarrement on apprécie lorsqu’on y joue, et dont on se demande « mais qu’est-ce qui vient de se passer ? » quand on l’a terminé. Bref, il faut jouer à ce bizarre A-RPG pour comprendre.

The World Ends With You (DS)

Déjà, il faut savoir que le jeu est totalement basé sur le quartier de Shibuya (à Tokyo), qui est le temple asiatique des tendances en termes d’habillement « djeuns » et de fanfreluches fluorescentes. Au Japon, c’est un endroit culte pour les ados qui aiment le paraître. Bref, Shibuya est le théâtre de l’intrigue, et celui-ci est sacrément pourri par des entités très vilaines, les reapers, qui s’amusent à éradiquer les gens de l’existence. Les vilains.

The World Ends With You (Switch)

Le jeu n’est pas particulièrement passionnant dans son script, mais son système de combat est assez fou : sur DS, on joue deux personnages en même temps, avec un gameplay par main et par écran. C’est très déstabilisant au départ, et puis on se prend à trouver ça amusant (et on est fier de soi, aussi). Ajoutez à cela une collecte de badges (forcément, c’est flashy) qui représentent les attaques du jeu (on peut en équiper 6, il faut donc bien les choisir) et qui ont tous un gameplay différent au stylet.

Verdict : 15/20

Jupiter avait déjà travaillé avec Square Enix sur Kingdom Hearts : Chains of Memories, et ça se sent. Déjanté dans son propos et dans son gameplay, il va plaire à certains et se faire littéralement cracher dessus par d’autres. Personnellement, je n’y croyais pas du tout… et j’ai tout de même le jeu en trois exemplaires, y compris la réédition sur Switch. Il faut croire que je suis plus superficiel que je ne le pensais… Sans rire, l’originalité du titre et son exécution audacieuse obligent tout fan de RPG à le tester.

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