Thousand Arms (PlayStation)
Développeur : TOSE
Éditeur : ATLUS
Dates de sortie :
Japon : 17 décembre 1998
USA : 14 octobre 1999
Jamais sorti en Europe, Thousand Arms est un jeu très particulier, puisqu’il mélange des combats complexes et originaux en side-scrolling, du crafting et… des éléments de dating sims. Rien que ça !
Le personnage principal, Meis, est un forgeron de 16 ans. Mais pas n’importe lequel, puisqu’il peut forger des armes magiques très puissantes. Or, pour réussir ce tour de force, il a besoin… de l’intimité et de l’aide d’une femme. OK… Il va donc draguer à tout-va, et ainsi essayer de sauver le monde d’un mal très maléfique, comme d’habitude. C’est bien entendu ce côté dating-sim qui rend Thousand Arms très « différent », puisqu’en 1999, il faut bien avouer que les milliards de jeux de ce genre au Japon n’arrivaient jamais aux USA. On ne s’en portait pas plus mal, d’ailleurs.
Ce qui aide Thousand Arms, c’est son côté ludique. Les dialogues sont amusants (bien qu’assez lourdingues), et comme la finalité est plutôt positive, l’aspect « drague » passe comme une sorte de mini-jeu sympathique et rafraîchissant, même si au bout d’un moment, les dialogues à répétition finissent par lasser un poil. D’ailleurs, il y a vraiment des mini-jeux dans cette phase, ce qui pourra dérouter certains joueurs (disons que c’est très… mièvre, parfois).
Les – nombreux - combats au tour par tour sont pour leur part tout aussi originaux, puisque l’on peut former une équipe de trois personnes, mais seule celle placée devant (Meis) aura le privilège d’attaquer, les autres servant de « support technique ».
Verdict : 16/20Thousand Arms est un jeu totalement à part. Absolument inespéré en version US, il est une sorte de souffle d’air frais sur le RPG de la fin des années 90. Très léché graphiquement, ses graphismes 2D et ses animations lors des combats sont magnifiques, et les magies et invocations (en 3D) sont impressionnantes. Son principal souci ? Être sorti un mois après Final Fantasy IX aux USA. Ce qui, bien entendu, l’a rendu totalement invisible. Bah, ce n’est pas si grave, il suffit de le redécouvrir aujourd’hui !
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