Tron 2.0 : Killer App (PC, Xbox)
Développeur : Monolith Prod. / Climax LA
Éditeur : Buena Vista Interactive
Dates de sortie :
- Version PC : 2003
- Version Xbox (USA) : 3 novembre 2004
- Version Xbox (Europe ) : 3 décembre 2004
Cette fois-ci, ce sont les deux développeurs dont nous avons déjà parlé, Monolith (pour le PC) et Climax (pour la Xbox) qui s’y collent. Alors, attention… Il ne s’agit pas du tout des Monolith et Climax japonais, mais bien des sociétés américaines, responsables de la saga F.E.A.R. et de Septerra Core pour l’une, et de Sudeki pour l’autre. Ne vous trompez pas !
Tron est un film bien trop culte pour que ses adaptations soient à la hauteur. Dans les années 80, elles étaient d’ailleurs très largement éloignées du support originel. Ce TRON 2.0, sorti en 2003 sur PC et Xbox, est plus respectueux. Personnellement, je ne vais critiquer ici que la version Xbox, mâtinée d’un clinquant « Killer App ». Cela suffira amplement.
Tron 2.0 : Killer App est un FPS avec des touches de RPG. J’en parle ici, car il est paradoxalement assez peu connu des fans de FPS… et des fans de RPG.
Essayant de faire suite au film de 1982, ce jeu suppose que vous connaissiez parfaitement le scénario de base, car il ne vous offrira que très peu de narration initiale. Vous incarnez Jet, le fils d’Alan Bradley. Alan, c’est le second couteau de Tron, celui qui a conçu le programme Tron et qui aide le héros. Je schématise le script : des pirates informatiques numérisés tentent de faire des trucs pas vraiment super dans le monde virtuel, et Jet va utiliser malgré lui la technologie Tron pour aller faire le ménage, à base de piou-piou-bang-bang.
Verdict : 14/20
En gagnant de la pseudo-expérience via des mises à jour et des programmes, le joueur va bénéficier d’une possibilité d’amélioration de ses capacités. Il y a également une sorte d’inventaire, un principe d’amélioration et de modification des armes numériques, ainsi qu’un côté dungeon-RPG en vue subjective qui rappelle parfois les bons vieux jeux de notre enfance (pour les très veilles personnes, comme moi). Bref, c’est un RPG light dans un univers original. Au moins, ça change.
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