Éditeur : TopWare
Dates de sortie :
TopWare, l’éditeur de jeux pas très bons, a un jour décidé d’avoir son propre studio de jeux vidéo : Reality Pumps. Dans l’absolu, tant mieux pour lui… Sauf que les titres développés par le studio n’ont pas vraiment remonté la réputation de l’éditeur. Et Two Worlds est justement le symbole de cette débâcle.
Tout d’abord, Two Worlds est un jeu codé sur PC. Il est FAIT pour le PC. Alors, vous imaginez bien que quand j’ai testé la version Xbox 360 et que j’ai vu que les menus étaient les mêmes que sur PC – et donc pensés pour la souris -, j’ai compris que j’allais au-devant de gros problèmes. Et bien sûr, ça n’a pas raté.
Two Worlds est le type même de jeu qui aurait pu impressionner s’il était sorti deux ou trois ans plus tôt. Pas de bol, 2006 a été l’année de Gothic 3 et d'Oblivion, deux titres qui l’on fait passer pour ce qu’il est : un titre cheap et opportuniste de piètre qualité. Alors oui, il a quelques bons côtés : les magies gérées à base de cartes à collectionner, le craft, les nombreuses quêtes et factions, l’immensité de son terrain de jeu… Sauf que rien ne vient vraiment rattraper sa réalisation calamiteuse. Les doubleurs doivent avoir un autre métier dans la vie – en tout cas ils débutent dans la lecture -, les bugs sont omniprésents, le héros qui cherche sa sœur (c’est là la totalité de la trame principale) a le charisme d’une huître, les décors sont positivement ignobles, les menus sont impraticables, le tout rame en permanence… N’en jetez plus, par pitié.
Verdict : 9/20
Je me demande bien ce qui pourrait vous convaincre d’acheter Two Worlds, qui n’a que sa densité de quêtes et la vastitude de sa carte qui le sauvent de l’oubli. Probablement rien, et c’est tant mieux. Mais le plus drôle, c’est que trois ans plus tard, Two Worlds 2 est sorti. Et tenez-vous bien : il est pire. Je vous le présenterai un jour, j’ai le collector.
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