Urusei Yatsura: Miss Tomobiki o Chigase!

03/06/2023 Gérald Mercey

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Urusei Yatsura: Miss Tomobiki o Chigase! (Game Boy)

Développeur : KID Corp.

Éditeur : Yanoman

Date de sortie : 3 juillet 1992

OK, je sais ce que vous allez me dire : « KID Corp., c’est qui ? Et Yanoman ? Et Urusei Yatsura ? ». Rhâââ… Je dois vraiment vous mâcher le travail, hein. En ce qui concerne KID, vous pouvez laisser tomber, la plupart des jeux développés par ce studio sont des visual novels moyennement palpitants. Yanoman, par contre, fut un éditeur très prolifique dont nous avons déjà parlé avec Song Master (mouais…) et Aretha (yeah !). Et si vous ne connaissez pas Urusei Yatsura, peut-être que le nom français du manga et surtout de l’anime qui a été diffusé chez nous à l’époque du Club Dorothée vous parlera davantage, puisqu’il s’agit du très culte Lamu.

Urusei Yatsura: Miss Tomobiki o Chigase

Lamu a été porté plusieurs fois en jeux vidéo, mais jamais d’une manière très intéressante. Cette version Game Boy est pour moi la seule vraiment pertinente, et le fait que ce soit un RPG n’y est pas étranger. Urusei Yatsura: Miss Tomobiki o Chigase! suit un arc de la trame de l’histoire principale, à l’occasion du second concours de Miss Tomobiki (le lycée du héros). Vous incarnez bien entendu Ataru Moroboshi (le personnage Ronnie, chez nous), le lycéen le plus pervers du monde. Et cette fois encore, il va faire des siennes en voulant prendre en photo les diverses filles qui participent à ce concours de beauté.

Verdict : 14/20

Ce qui est très sympa, c’est que le côté RPG en 3D fil de fer (à la manière d’un Wizardry) est totalement au service du côté décalé du manga. Les objets sont fantaisistes, les stats du héros sont totalement barrées (et concernent en majorité sa capacité à attirer les filles), le scénario est un prétexte à la gaudriole. Si vous aimez Lamu (et qui n’aime pas Lamu, très franchement ?), ce jeu doit un jour figurer dans votre ludothèque. Coup de chance : il comporte assez peu de texte et se laisse faire pas trop difficilement pour un non-japonisant (il se termine en moins de deux heures), avec un petit lexique ou un traducteur électronique sous le coude. Du fun en boîte.

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