Vagrant Story (PlayStation)

30/11/2024 Gérald Mercey

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Joué

Vagrant Story (PlayStation)

Développeur : Square

Éditeur : Square

Dates de sortie :

Japon : 10 février 2000
USA : 15 mai 2000
Europe : 21 juin 2000

Pour cette 700e chronique, je me devais de marquer le coup. Et pour cela, quoi de mieux qu’un RPG trop méconnu car sorti en même temps que Final Fantasy IX, Chrono Cross ou Legend of Mana ? Un dungeon-crawler, qui plus est. Un pari fou, pour un résultat transcendant.

Vagrant Story (PlayStation)

Square a mis les moyens pour le développement de ce titre. Une équipe chevronnée qui sort à peine de la production de… Final Fantasy Tactics. Un lore qui prend place dans le monde d’Ivalice, comprenant FF Tactics, et plus tard FFXII. Un scénario complexe et profond chapeauté par un Yasuni Matsuno très engagé, placé aux postes de producteur, directeur, designer et auteur. Rien que ça.

Vagrant Story (PlayStation)

Ce titre s’est bien vendu au Japon, avec 100 000 exemplaires la première semaine d’exploitation. Cela s’est un peu tari par la suite. Pas grave, les développeurs avaient tablé sur une sortie américaine, avec des moyens démesurés pour la localisation. Les traducteurs avaient la consigne de rendre le texte « biblique », et ils l’ont fait. Là où le script japonais était excellent, la version américaine est exceptionnelle, fabuleuse, flamboyante. Le texte est ciselé, profond… parfait.

Vagrant Story (PlayStation)

Les graphismes sont à l’aune de cette perfection. Les musiques également. Le système, sorte de dérivé de celui de parasite Eve, encore plus énorme et complexe, avec des combos de folie qui se réalisent dans une tension permanente. Les personnages sont futés, beaux et fins dans leurs réactions. La trame est d’une intelligence rare. Et la direction artistique n’a probablement jamais été égalée depuis.

Vagrant Story (PlayStation)

Verdict : 21/20

Cette note n’est pas choisie avec fougue, mais bien à froid, avec 24 ans de recul. Vagrant Story est LE seul vrai RPG qui n’a pas vieilli sur PlayStation. Il reste beau. Il reste bon. Il reste plus que parfait. Oubliez seulement la version française en 50Hz et aux traductions trop plates, et préférez-lui la version US, qui est la seule à magnifier encore plus le travail d’un Matsuno qui nous livre ici le chef-d’œuvre de toute une vie.

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