Développeur : Sega / Media.Vision
Éditeur : Sega
Dates de sortie :
Je vous parlerai un autre jour du retour de la saga en 2017, après Valkyria Chronicles 3 : Valkyria Revolution. C’est un jeu un peu à part qui a fait couler beaucoup d’encre, et je dois auparavant vous y préparer. Et pourquoi ne pas le faire avec le quatrième épisode canonique de la saga ?
Valkyria Chronicles 4 fut une sorte de résurrection pour la licence qui était très clairement moribonde. Les fans étaient en PLS depuis un an, et la communication de la part de Sega était au point mort. Et puis Valkyria 4 apparut, et le monde s’éclaira.
Épaulée une nouvelle fois par (Dieu) Media.Vision, Sega fut réellement inspiré lors de la création de ce titre. Tout d’abord, le titre prend le parti de narrer la même temporalité que Valkyria Chronicles 1, mais sous un autre angle. Cela s’est (rarement) déjà vu, mais c’est toujours efficace. Mais le plus beau coup des développeurs, c’est probablement d’avoir fait ce que 99% des développeurs de T-RPG omettent : faire en sorte que toutes les missions (près d’une vingtaine) soient différentes les unes des autres, avec des cheminements et des buts différents. Cela oblige à connaître réellement ses unités, et à les gérer largement plus finement que dans VC 2 ou 3, surtout avec une nouvelle classe à utiliser.
Verdict : 18/20
Reprenant enfin la technologie Canvas affichant des graphismes sous forme de dessins stylisés (oh, mais Media.Vision n’aurait pas sorti Wild Arms 3, au fait ?), Valkyria Chronicles 4 revient aux bases de ce qui a fait la renommée de la licence. Et c’est tant mieux, puisque ce tactical-RPG au tour par tour est probablement le meilleur de la saga.
Note : on passera pudiquement sur les 6 contenus téléchargeables payants qui sont oubliables pour le commun des mortels, mais indispensables pour les vrais bourrins… avec des défis absolument fous qui nécessitent de connaître par cœur chaque capacités des unités. (True) fans only.