Développeur : Media.Vision / Sega
Éditeur : Sega / Deep Silver (EU)
Dates de sortie :
L’action est donc omniprésente, on suit l’histoire et on se bat contre de nuées d’ennemis ou de gros boss mécaniques. Si jamais on veut changer d’attaque ou lancer quelque chose de gros… alors on arrête le temps et on gère une attaque de zone ou une stratégie partagée. Un mélange sympa, mais relativement poussif.
Les visuels sont loin d’être aussi ambitieux qu’avec le moteur Canvas et son « crayonné ». Le moteur Gouache ressemble plus à un filtre « toile de lin » qu’à autre chose et déçoit forcément le joueur habitué au design des Valkyria. Et du côté des musiques, c’est compliqué : on est partagé entre la joie de voir que (Dieu) Yasunori Mitsuda est aux commandes, mais un peu échaudé par le fait qu’il soit obligé de rester dans le conventionnel de la saga (et donc qu’il n’ait pas la folie qu’on lui connaît, avec des instruments originaux). Cela reste tout de même de très haute volée.
Verdict : 14/20
Lorsque l’on y rejoue quelques années plus tard, on se dit que finalement il est largement plus intéressant que ce que des journalistes assez peu ouverts d’esprit ont écrit sur lui. Valkyria Revolution est un spin-off, et en tant que tel, il fait très bien le boulot.