Valkyrie Profile (PlayStation)
Développeur : Tri-Ace
Éditeur : Enix
Dates de sortie :
- Japon : 22 décembre 1999
- USA : 29 août 2000
Je ne fais jamais ça, mais il se trouve que les hasards de mon planning ont fait tomber cette chronique… le jour exact des 25 ans de Valkyrie Profile. C’était probablement un signe. Ou un colvert, qui sait ?
Valkyrie Profile est de ces jeux que l’on n’a presque pas besoin de présenter. Il fait partie de la cosmogonie suprême des réussites de Tri-Ace / Enix, et figure au panthéon des RPG. Ce qui interpelle au premier abord, c’est son identité visuelle. Le jeu est proposé, alors que nous sommes fin 1999 et que tout le monde fait de la 3D à gogo, dans une somptueuse 2D. Et cette 2D est vue de côté, à la manière d’un jeu de plateforme. Si cela est devenu courant avec les titres de Vanillaware (Odin Sphere, Murasama…), ce n’était pas le cas à l’époque. Les combats sont très dynamiques, mais on était déjà habitués à cela avec Tri-Ace (Star Ocean 2 est sorti l’année précédente). La navigation entre les lieux se fait, elle, en 3D et en volant ! Eh oui, nous sommes bien aux commandes d’une valkyrie, et une valkyrie… ça vole.
Car ce qui importe surtout dans Valkyrie Profile, ce n’est pas sa forme, mais son fond. Le titre est basé sur les légendes et mythes nordiques, et fait la part belle à l’ambiance, aux personnages et aux histoires singulières. Et à la mort. Enfin, aux morts. L’héroïne que vous incarnez, Valkyrie, va devoir aller recruter des einherjars, des héros aux portes de la mort, afin de les mener au combat pour le fameux Ragnarok. Sauf que le nombre, le type et la manière feront que vous obtiendrez une des trois fins du jeu.
Verdict : 19/20
Valkyrie Profile n’est pas pour tous les joueurs. Le scénario est complexe, profond et ne conviendra pas aux plus sensibles. Ce titre s’apparente davantage à une œuvre littéraire qu’à un JRPG classique, et ses graphismes d’une rare qualité transcendent la 2D telle qu’elle pouvait être traitée en 1999.
Bonus : je vous ai mis les guides officiels japonais, et l’américain. Parce qu’il faut bien ça pour venir à bout des pièges de ce formidable jeu !
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