Vampire: The Masquerade - Bloodlines (PC)

05/01/2025 Gérald Mercey

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Joué

Vampire: The Masquerade - Bloodlines (PC)

Développeur : Troïka Games

Éditeur : Activision

Dates de sortie :

USA : 16 novembre 2004
Europe : 19 novembre

Vous vous souvenez de Vampire : La Mascarade – Rédemption, dont je vous avais parlé le 26 octobre dernier ? Mais si, le RPG basé sur le lore de l’excellent jeu de rôle papier Vampire : la Mascarade, réalisé par Nihilistic pour le compte d’Activision. Celui qui était génial, mais tellement rempli de bugs que son génie passait au second plan ? Eh bien il a eu une sorte de suite. Bon, cette fois-ci développée par Troïka Games. Oui, ceux qui avaient déjà fait le génial Arcanum (chronique du 21 février 2023), l’équipe formée par Tim Cain, le créateur de Fallout. Ça partait beaucoup mieux, avouez-le.

Vampire: The Masquerade - Bloodlines (PC)

Encore plus cool : le titre est conçu avec le moteur Source Engine de Valve, fabriqué pour le mirifique Half-Life 2. Tim Cain avait en effet réussi à en obtenir une version en avant-première, à la seule condition que Vampire sorte après HL2. Pas de bol, Troïka a dû attendre un mois entier, alors que le jeu était terminé, à cause de cette clause. Ainsi, l’équipe a pu élaborer un patch correctif, histoire de ne pas revivre la même chose qu’avec Arcanum, génial mais criblé de bugs. Ou qu’avec Le Temple du Mal Élémentaire (nous y reviendrons), qui en balançait encore plus au visage des joueurs… Pas de chance, ce Vampire: The Masquerade – Bloodlines a souffert du même mal.

Vampire: The Masquerade - Bloodlines (PC)

Verdict : 18/20

Ce titre est paradoxal. Il mêle le pur génie dans son ambiance et la gestion RPG du background original, mais échoue face aux nombreux bugs et combats assez répétitifs. Néanmoins, il faut avouer qu’il a largement plus d’aspects positifs que négatifs. Les quêtes sont variées et prenantes, il y a quatre fins, la création de personnage est excellente, les doublages sont d’une qualité évidente… Je ne peux que vous le conseiller, malgré ses fautes. Il s’est d’ailleurs vendu à plus de 670 000 exemplaires sur Steam, alors qu’à sa sortie, seulement 72 000 copies physiques ont trouvé preneur. C’est dire s’il a fallu du temps pour que ses mérites soient reconnus…

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