Waku Waku Puyo Puyo Dungeon (Saturn)
Développeur : Compile
Éditeur : Compile
Dates de sortie (Japon) :
Saturn : 2 avril 1998
PlayStation : 8 mars 1999 (Waku Puyo Dungeon Ketteiban)
Lorsqu’on lit les mots « Puyo Puyo », on pense immédiatement à des rigolades entre potes devant un puzzle-game à base de gouttes de slime avec des yeux, toujours fun à jouer. Alors, quand j’ai entendu parler du RPG Waku Waku Puyo Puyo Dungeon, je me suis dit « chouette, un RPG avec des combats en puzzle comme dans Pocket Fighter, ça va être fou ! ». Il faut dire que je suis très enthousiaste, parfois. Trop, manifestement.
J’étais alors encore assez confiant, puisque le monde de Puyo Puyo était clairement représenté sur la jaquette. Et puis j’ai lancé le jeu sur ma Saturn japonaise, et après l’intro assez peu palpitante je me suis retrouvé devant un énième dungeon-crawler japonais vu du dessus, comme Chocobo Dungeon, Azure Dreams et consorts. Mais j’aurais pu m’en douter, en fait, puisque les personnages jouables de Waku Waku Puyo Puyo Dungeon, Arle Nadja, Rulue et Schezo, sont également les héros de la saga Madō Monogatari, des dungeon-crawlers du même acabit. Et puis bon, le « dungeon » du titre était un assez bon indice, aussi. Rétrospectivement, tout était sous mon nez.
Verdict : 13/20Pour être franc, Waku Waku Puyo Puyo Dungeon n’est pas un mauvais jeu. C’est même un bon dungeon-crawler (vu du dessus, ne mélangeons pas ce titre avec un Wizardry !). Néanmoins, la déception est tellement grande quand on se rend compte qu’il n’a de Puyo Puyo que quelques éléments épars, que l’on regrette un peu d’avoir sorti le matériel pour y jouer. Bon point : il ne faut pas vraiment savoir lire le japonais pour progresser, tant tout est simple et évident. Mauvais point : il est similaire à mille autres jeux du genre, et n’est clairement pas la meilleure option pour s’émerveiller devant un RPG sur Saturn.
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