Wild Arms 3 / Wild Arms Advanced 3rd (PS2)
Développeur : Media.Vision
Éditeur : Sony Computer Entertainment / Ubi Soft (Eu)
Dates de sortie :
- Japon : 14 mars 2002
- USA : 15 octobre 2002
- Europe : 21 février 2003
Je suis fan de la saga Wild Arms, c’est de notoriété publique. Mais plus que cela, je suis fan de Wild Arms 3. Pourquoi ? Parce que c’est un des tous meilleurs RPG japonais de tous les temps. Et j’assume ce choix à fond, croyez-moi.
Après un Wild Arms 2 incompris car assez mal traduit en US et même pas sorti chez nous (voir ma chronique du 28 décembre 2023), Media.Vision sort la grosse artillerie et prend d’assaut la PS2. Face à un Final Fantasy X qui déchire tout sur son passage, il faut être à la hauteur. Alors on invente un nouveau système graphique en 3D qui mêle les volumes en cel-shading à un mapping tramé façon « je dessine avec des crayons de couleur » qui remise la concurrence à la casse. Graphiquement, le jeu est tellement au point qu’il ne vieillit pas, et peut être rejoué de nos jours sans qu’il ait pris une ride.
Mais ce qui fait réellement le jeu, c’est son ambiance. Si les premiers WA étaient des RPG à la sauve western, WA3 est un western à la sauce RPG. Tout est magnifiquement pensé et se tient. Le monde de Filgaia est incroyablement bien rendu, les personnages sont excellents, le scénario est magistral et le système de combat époustouflant. Rien, et je dis bien RIEN dans Wild Arms 3 n’est à jeter. Et surtout pas les musiques de la talentueuse Michiko Naruke.
Verdict : 19,5/20Wild Arms est et restera un des meilleurs RPG de la PS2. Il a, en plus de ses qualités intrinsèques, ce petit je-ne-sais-quoi qui le rend spécial, qui le déifie presque. J’ai refait à 100% ce titre 3 fois (dont une en HD sur PS4), et je ne me suis jamais ennuyé une seule seconde. Un titre d’un très, très gros calibre (forcément), dans lequel la masse colossale de secrets et de défis permet d’y rejouer sans jamais le regretter. Et même quand on le connaît à fond… eh bien on le ressort tout de même du placard où il n’aurait jamais dû entrer.
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