Wonder Boy III : The Dragon’s Trap

11/04/2023 Gérald Mercey

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Joué

Wonder Boy III : The Dragon’s Trap (Master System, Game Gear, PC Engine)

Développeur : Westone

Éditeur : SEGA

Dates de sortie :

Master System : 1989
PC Engine : 1990 (USA) – 1991 (Japon)
Game Gear : 1992

J’ai une relation très spéciale avec Wonder Boy III : The Dragon’s Trap sur Game Gear. En effet, c’est le premier jeu que j’ai possédé, et celui sur lequel j’ai passé le plus d’heures sur cette console. Je l’ai fait, refait, re-refait, et ce jusqu’à l’usure la plus totale de la cartouche, dont je n’ai pas eu la boîte avant… 30 ans. Alors, le juger en 2023 n’a pour ainsi dire aucun sens pour moi : l’affect est trop fort. Mais je vais essayer de rester objectif.

Wonder Boy 3

Notre héros a été victime d’un sortilège, alors qu’il terrassait un maléfique dragon (celui du titre). Et paf !, il est devenu un homme-lézard tout naze. Mais pour redevenir un humain, ce ne sera pas facile : il faudra passer par de multiples autres formes, qui ouvriront autant de nouvelles possibilités de level-design (respirer sous l’eau en poisson, voler sous forme de faucon, rapetisser grâce à la transformation en souris…). Il y a également une sorte de ville-hub, qui permet d’acheter des armes, des armures et autres objets utiles. Il va en outre sans dire que les musiques sont fabuleuses et resteront gravées dans votre mémoire pendant des dizaines d’années.

Verdict : 18/20

Sorte de mélange entre le jeu de plate-forme et le RPG, Wonder Boy III : The Dragon’s Trap (qui a une multitude de noms selon l’endroit et la console, comme Adventure Island, Dragon's Curse, Monster World II : Dragon no Wana…) est particulièrement jouable. Mieux : il est magnifique, et il faut avouer que sur Master System, peu de jeux – et encore moins de RPG - peuvent se targuer d’avoir une robe parée de mille couleurs. Encore mieux : il a une vraie bonne histoire et un gameplay atypique de haute volée. En bref : il est fabuleux, et c’est probablement pour cela qu’il a été fort bien remasterisé des années après sa sortie (mais cela fera l’objet d’une autre critique). Sa seule faiblesse est sa durée de vie assez courte… mais il sera toujours temps d’y rejouer, encore et encore. Et encore !

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