Wonder Boy: The Dragon's Trap (Switch, PS4, Xbox One)
Développeur : Lizardcube
Éditeurs : Dotemu / Nicalis / Headup Games
Date de sortie : 18 avril 2017
La vie est souvent amusante, pleine de surprises et de fantaisie. Souvenez-vous de ma chronique du 11 avril, lorsque je vous parlais de Wonder Boy III sur Game Gear et Master System. Je vous avais même dit que c’était un de mes jeux préférés de tous les temps. Eh bien je pensais être un peu esseulé dans mon coin, puisque jamais personne ne me parlait de ce titre. Que nenni ! Nous étions beaucoup à l’adorer. Enfin, il y avait au moins les gars de chez Lizardcube, qui ont même décidé d’en créer un remake. Et quel, remake, mes aïeux ! Le meilleur remake de la création, tout simplement.
Car ce nouveau Wonder Boy: The Dragon's Trap est strictement identique à l’ancien. Tout y est fidèle : le game design, le level design… mais en mieux. Il faut comprendre que si tout a été gardé, tout a également été refait : les graphismes sont fins et dessinés à la main. Les musiques ont été réorchestrées. Les animations ont été entièrement reprises et le jeu est d’une fluidité sans faille. Bref, c’est un parfait remastered.
Mais ce qui plie le game, c’est que le jeu original est toujours là. Avec une touche de la manette, vous passez en mode « graphismes de l’époque ». Avec une autre touche, vous passez en mode « sons de l’époque ». Et vous pouvez mixer les deux (sons de l’époque, graphismes actuels, ou l’inverse). En fait, le jeu a été codé en utilisant le principe de retro-engineering, et TOUT est fidèle à l’original.
Verdict : 19/20Non seulement le jeu original est fabuleux, mais cette réédition next-gen n’est pas un simple portage moche comme le fait par exemple couramment Sega. C’est un bijou, une perle, un trésor. Et la chose qui le montre le mieux, c’est la possibilité de reprendre vos mots de passe de sauvegarde que vous aviez écrits à l’époque. Vous pouvez littéralement reprendre votre partie de 1989 en 2024, et vous retrouver exactement où vous étiez à l’époque. Et ça, c’est vraiment ce qu’il faut faire pour rendre hommage à un titre de ce calibre. Bravo, Lizardcube. Sincèrement.