Yūshi no Monshō : Deep Dungeon (Famicom Disk System)
Développeur : HummingBirdSoft
Éditeur : Square / DOG
Date de sortie (Japon) : 29 mai 1987
Nous avons vu ensemble le premier Deep Dungeon le 23 mars 2023. Ce dungeon-crawler en (fausse) 3D subjective était très vilain, très difficile, mais assez ambitieux. À peine six mois plus tard, Square remit le couvert en éditant la suite du jeu de HummingBirdSoft.
Reprenant largement le gameplay du premier opus, HummingBirdSoft met un peu plus de couleurs dans son jeu. On retrouve les donjons en vue subjective, mais les attaques ratent beaucoup moins souvent. En plus, si le joueur a un niveau supérieur aux ennemis du niveau il sera bien moins attaqué (sinon, c’est une boucherie : un combat tous les mètres). On peut également allouer des points aux stats choisies à chaque montée de niveau, ce qui est rare à l’époque au Japon, et très occidental.
Ce qui est intéressant, c’est la possibilité de charger sa sauvegarde de Deep Dungeon pour commencer le jeu… level 2. Oui, bon, on est en 1987, hein. On se calme sur les moqueries. Rien que cette utilisation d’ancienne sauvegarde est une prouesse, alors on applaudit et… oui, bon, c’est un peu pourri c’est vrai.
Niveau histoire, on ne se foule pas : plusieurs décennies après la mort du méchant du premier jeu, celui-ci va ressusciter. Et le descendant du héros du premier jeu va partir lui casser la gueule. Pal-pi-tant.
Comme pour Deep Dungeon, une version MSX verra le jour l’année suivante. Elle diffère un peu graphiquement, mais n’apporte pas grand-chose de plus.
Square a par contre produit une boîte de qualité, avec un livret de fort belle facture, avec un dos carré collé, une couverture cartonnée et des dessins magnifique sur toutes les pages. En fait, quand on lit le livret on trouve que le lore est super sympa, qu’on risque de bien s’amuser et se prépare à l’aventure gaiement.
Verdict : 14/20Un peu meilleur que son prédécesseur, Deep Dungeon II n’est toujours pas LE dungeon-crawler de la Famicom mais il s’en tire avec les honneurs. Mais on meurt beaucoup, ce qui n’aide pas à essayer d’obtenir la fin secrète du jeu.