Yakuza : Like a Dragon (PS4, PS5, XONE, XSeries)
Développeur : Ryu Ga Gotoku Studio
Éditeur : SEGA
Dates de sortie (PS4) :
- Japon : 16 janvier 2020
- Reste du monde : 10 novembre 2020
Cette 18e case de mon calendrier de l’avent est importante, car elle symbolise ce que le RPG est réellement pour moi : du fun et des histoires.
Car voyez-vous, dans mon métier une question revient souvent : « est-ce que GTA peut être considéré comme un RPG ? ». En effet, GTA est techniquement un A-RPG avec quêtes et amélioration du personnage par des statistiques et de l’équipement. Sauf que, bien entendu, peu de gens peuvent accepter cette vision des choses. C’est là que Yakuza : Like a Dragon entre en jeu et met fin à toute polémique.
Itération sublime de la saga de beat them up « Yakuza », Like a Dragon est en fait un RPG au tour par tour dans un univers contemporain (mais au Japon), avec des personnages truculents et des dialogues d’une qualité incroyable, des quêtes toutes plus folles les unes que les autres, des classes de personnages, des coups spéciaux, des invocations totalement barrées, des attaques combinées, des mini-jeux… Bref, TOUT ce qui fait que le JRPG est fabuleux et déplace toujours des foules de nos jours est dans Like a Dragon. Tout.
L’équipe de développement de Ruy Ga Gotoku Studio (et Sega, ne l’oublions pas) a fait preuve d’une audace à toute épreuve pour oser ce qu’ose ce titre, loin des poncifs alors qu’il en est rempli. Brisant tous les codes, il fait revivre le genre en emportant tout sur son passage.
Verdict : 18,5/20Le réalisateur du jeu, Ryosuke Horii, rend avec ce titre un hommage éclatant à son jeu fétiche : le Dragon Quest de Yuji Horii (tiens donc…) et pousse le concept de JRPG « classique » dans ses derniers retranchements. On peut tout faire ou presque dans Like a Dragon, mais on est toujours rattrapé par l’écriture ciselée et le grotesque miraculeux de ses protagonistes. Jamais vous n’aurez autant été heureux de jouer un loser que dans ce jeu. Et vous en redemanderez encore et encore. Like a Dragon m’a fait sourire, rire, hurler, pleurer, grimacer… Mais il m’a surtout rendu heureux !
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